Cameroun/Médias : de Mimi Mefo à Bidjang, 2 journalistes , 2 crimes , un soutien à géométrie variable !
Le journaliste Bruno Bidjang de Vision 4 est interpellé depuis plusieurs jours dans le cadre de l’enquête concernant l’assassinat de son confrère Martinez Zogo mais sa corporation, habituelle des demandes de libération tout azimut des journalistes écroués est muette et pourtant sa consœur ayant relayé une fausse information sur l’assassinat d’un Pasteur américain et sa famille au Nord Ouest , incriminant l’armée camerounaise a bénéficié du soutien de sa corporation . Pourquoi MIMI et pas Bidjang ?
Voilà plusieurs jours que le journaliste Bruno Bidjang de Vision 4 , présentateur vedette du programme du dimanche Club d’élites ou encore de Tour d’horizon est détenu au SED dans le cadre de l’enquête mixte Gendarmerie-Police instruite par le President camerounais Paul Biya en Début de mois de Février sur l’assassinat macabre du Journaliste Martinez Zogo. C’est la première fois que la corporation de Journaliste du Cameroun se tait face à une arrestation ou interpellation d’un journaliste. Quelque soit ce que celui-ci a fait, il bénéficie toujours du soutien de sa corporation. L’on se souvient de l’affaire Wazizi décédé pendant sa détention , journaliste qui selon l’armée menait des activités terroristes mais qui a été béatifié par sa corporation qui a diaoblisé l’armée du Cameroun. Le cas le plus flagrant est celui de Mimi Mefo. Bien que le missionnaire Charles Wesco, 44 ans ait été tué le 30 octobre 2018 à Bambui, à 14 kilomètres de Bamenda par les Terroristes Ambas , ceux-ci ont voulu faire porter le chapeau à l’armée camerounaise, pour créer un incident diplomatique avec une puissance militaire comme les Usa . Mimi Mefo de son côté, connaissant la délicatesse de la situation avait relayé cette propagande mensongère nocive amba qui incriminait l’armée professionnelle du Cameroun. Interpellée pour s’expliquer , sa chaîne d’appartenance et toute la corporation sont montées au Créneau pour dénoncer son interpellation malgré les accusations graves contre son propre pays qu’elle relayait . D’autres comme Biem Tong communicateur des Terroristes Ambas ont été interpellés mais la même corporation a aussi été là pour dénoncer ce qu’elle appelle ” atteinte à la liberté de presse et d’expression ” . Soit, tous ces journalistes pro sécession ont été libérés et sont sortis du pays financés par ceux même qui financent le terrorisme au Cameroun.
Bruno Bidjang lui est en détention dans l’indifférence totale de sa corporation, il.ne bénéficie aucunement de son soutien. Est à dire que trahir sa nation en.soutenant ou en militant pour sa partition est moins grave qu’être soupçonné de détenir des informations concernant l’assassinat d’un confrère? La corporation de journaliste au Cameroun est malade , elle souffre de l’influence politique et communautaire. Voilà pourquoi elle ne peut être prise au sérieux. Bruno Bidjang devrait aussi se sentir entouré par les siens quelque soit l’issue de l’enquête. Cela ne veut pas dire que la justice ne soit pas faite mais que ses droits ne soient pas bafoués au nom de l’ampleur de l’affaire Martinez zogo , s’il est avéré qu’il n’y a rien contre lui , il doit être libéré dans le cas contraire qu’il soit puni conformément à loi en vigueur en la matière. Mais pour l’heure , il bénéficie du soutien de tous ceux qui comme lui sont parfois au mauvais endroit au mauvais mauvais moment. Courage cher confrère le Cameroun reste et demeure un État de droit , il n’y a donc rien à craindre si l’on ne se reproche de rien.
Simon Metsengue