Portrait
Badel Ndanga Ndinga, Le discret disciple de l’Homme Lion du Soleil Levant
Si la configuration dans la plupart des Régions est restée assez stable pour les investitures de candidature du RDPC, à l’Est dans le cadre de la dernière élection Sénatoriale, une mue a été opérée par le parti. Quels sont les arguments qui ont motivé l’investiture du fils du Soleil Levant à cette 3ème législature ?
69 ans sonnés, Badel Ndanga Ndinga, né d’un père musulman et d’une mère Chrétienne Protestante aura connu un parcours sans faute dans son cursus scolaire et Universitaire. Premier du Centre respectivement au probatoire G2 en 1975 et Baccalauréat G2 en 1976 au Lycée de Garoua , le digne fils de l’Est devenu étudiant a obtenu sa Licence en Droit et Sciences Economiques 4 ans après. Puis il va s’envoler pour la France pour la poursuite de ses études qui seront sanctionnées par l’obtention d’un Diplôme d’Etudes Approfondies- DEA en Sciences de Gestion à l’Université de Bordeau en 1982. De retour au Cameroun en 1983, il entre à l’Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature-ENAM. A la sortie en 1985, le Jeune Badel, 31 ans, débute une riche carrière comme Administrateur civil non sans avoir obtenu la même année le Diplôme Supérieur de Préparation Militaire.
Badel Ndanga Ndinga débute donc sa riche carrière en octobre 1985 comme Chef de Service des Projets d’Investissement au Ministère de l’Administration Territoriale jusqu’en Janvier 1988 puis est nommé Directeur des Projets et Programmes au Ministère du Plan et de l’Aménagement du territoire. 4 mois plus tard, il bénéficie d’un décret présidentiel comme Secrétaire d’Etat au Plan et à l’Aménagement du Territoire jusqu’en 1992. A la même période il est membre du Conseil d’Administration de la BDEAC et Membre du Conseil des Gouverneurs de la Banque Islamique de Développement-BID pour le compte du Gouvernement Camerounais. Entre 1993 et 1994 il occupe le poste d’Inspecteur Général au Ministère de Fonction Publique et la Reforme Administrative- MINFOPRA. Il initie avec brio plusieurs reformes qui sont validées. De 1994 en 1997, il est Secrétaire Permanent de la Reforme Administrative. Il est ensuite investi par son parti le RDPC pour être Député du Lom et Djerem de 1997 en 2002. Après son mandat parlementaire, il est nommé secrétaire d’Etat au Transport de 2002 en 2007. Entretemps, il devient en 2005 Secrétaire des Conseils Ministériels cumulativement avec ses fonctions de Secrétaire d’Etat. En 2007 bénéficie à nouveau d’un décret Présidentiel pour être Ministre des Mines, de l’Industrie et du Développement Technologique jusqu’en 2011 tout en gardant son poste de Secrétaire des Conseils ministériels jusqu’en 2010. Dès sa sortie du Gouvernement, il est sollicité par la société Britannique Victoria Oil and Gas- VOG pour exercer comme Strategic adviser à Londres. De retour au pays un an plus tard, il est investi par son parti et élu Sénateur dans la cuvée des 100 premiers sénateurs de la toute première législature du Senat en 2013, puis la 2ème en 2018 et enfin celle qui a débuté en mars dernier.
Au niveau de son parti le RDPC qu’il a intégré aux premières heures en Octobre 1985, il est membre titulaire du Comité Central, chef de la Délégation Permanente Départementale du Comité Central pour le Lom et Djerem et occupe au sein de l’Administration du Comité Central, le poste de Secrétaire Adjoint à la Culture, à l’Education et à l’Environnement au Secrétariat Général du Comité Central.
Par ailleurs, Badel Ndanga Ndinga a été très sollicité par son pays pour effectuer des missions très importantes à l’étranger tant pour le compte de son pays le Cameroun que pour les Organisations Internationales. En guise d’illustration, en décembre 2000 il est Chef de Mission Internationale d’Observation des Elections de l’Organisation Internationale de la Francophonie-OIF pour ne citer que ce cas. Toute cette riche carrière n’aura pas été sans récompense ou distinction honorifique. Entre 1994 et 2015, il aura cumulé une dizaine de prestigieuses distinctions honorifiques allant des lettres de félicitations, tableau d’honneur, chevalier de l’Ordre de la valeur , Officier de l’ordre de la valeur, Grand officier de l’Ordre de la valeur ou encore Chevalier de l’ordre du Mérite.
Catholique d’obédience, marié père de 04 Enfants, ce discret Haut Commis de l’Etat a toujours su accomplir ses tâches avec exemplarité mais sans tambour ni trompette. Cela se justifie à suffisance par sa riche carrière comme membre du gouvernement et comme parlementaire tout d’abord député et ensuite Sénateur. C’est donc fort de cette riche et longue expérience que le Natif de Bertoua va, aux cotés de ses collègues Sénateurs, mettre à profit tout ce savoir-faire accumulé au fil du temps, pour donner un coup d’accélérateur au Développement Local et à la Décentralisation. Il ne reste plus qu’à lui souhaiter bonne chance
Simon Metsengue
