Cameroun/Sécurité : Tuerie en masse , le Nouveau mode d’action des AMBA !
Les terroristes Amba ont ouvert le feu sur la population ce dimanche à Bamenda, laissant ainsi sur le carreau une dizaine de civils. Le 28 février dernier, une bombe artisanale aurait pu tout aussi faire autant sinon plus de victimes à Buea. Pourquoi cette récurrence des attentats de masse ?
Bamenda a été le théâtre de massacres des civils par les bandes armées terroristes Amba qui écument certaines localités des régions anglophones du Cameroun depuis 2016. 10 morts et plusieurs blessés parmi les civils causés par une dizaines de terroristes ayant ouvert le feu sur les civils qui menaient leurs activités paisiblement. Ces terroristes armés de fusils automatiques et habillés en uniforme militaire ont surgi de leur cachette et ont ouvert le feu sur une foule de personnes. L’âge des victimes oscille entre 24 ans et 60 ans.
Si ce forfait a réussi à causer mort et désolation, ceux-ci ne sont pas à leur première tentative. Lors de la 28ème édition de la Course de l’Espoir regroupant de 483 athlètes venus du Cameroun et de plusieurs pays du monde pour une compétition de près de 42 km de course consistant à gravir le mont Cameroun, la plus haute montagne du pays, compétition qui était à sa cinquantième année, les terroristes Amba maquillés sécessionnistes ont placé des engins explosifs improvisés sur la piste des athlètes orchestrant 3 explosions ayant fait 18 blessés. Chose qui a sérieusement mis à mal le déroulement de ce rendez vous traditionnel. Malgré le mode opératoire de ces vulgaires criminels, certains partenaires du Cameroun continuent de nier le caractère terroriste de ces différents groupes qui ont investi les régions anglophones causant plus de 3000 morts jusqu’à ce jour ainsi que de sérieux préjudices à l’économie camerounaise.
Ce procédé qui est un aveu d’échec à convaincre les populations par la violence à se soumettre à leur vision obscurantiste débouche désormais vers des tueries de masse et des actes de terrorismes dans des milieux à forte fréquentations des populations civiles. Il est tout de même difficile de faire croire au monde entier qu’on mène un combat pour une prétendu indépendance en assassinant femmes et enfants et autres civils qu’on est sensé « libérer ». plus dur est de voir que certains Etats partenaires de premier plan du Cameroun laissent les financements arriver de leur pays pour financer le crime et le terrorisme au Cameroun. Il devient donc urgent pour Yaoundé de renforcer le renseignement et de relever la sécurité dans ces régions afin d’éviter que ce spectre de la violence ne prenne d’autres proportions.
Simon Metsengue