Cameroun/Mœurs : H. Bobda, entre présomption d’innocence et de  culpabilité !

Cameroun/Mœurs : H. Bobda, entre présomption d’innocence et de culpabilité !

Une affaire de mœurs devenue virale dans les réseaux sociaux, incrimine Hervé Bobda d’avoir abusé de plusieurs jeunes filles par force. Les réseaux sociaux suffisent t’ils pour jeter quelqu’un à la vindicte populaire ?  

 

Tout est parti il y a quelques jours des dénonciations via la page d’un profil cybernétique controversé qui diffuse à temps et à contretemps des informations périphériques sur la toile. Très suivi par des populistes, et à coup de sponsoring impose les fakes aux followers camerounais les moins vigilants et les moins avisés. Cette fois, il dit avoir été approché par plusieurs victimes de sieur Bobda, certains parlent 50 d’autres parlent de 136 victimes. Toutes ces victimes ont fait confiance à ce cyber profil très controversé pour se plaindre, en laissant la justice tranquille. Il est vrai que les cas d’abus sexuels sont la plupart de temps difficilement démontrable mais tout de même, il y a des experts au Cameroun dans les forces de sécurité et dans le corps judiciaire camerounais susceptible de parvenir à dénicher les sulfureux personnages qui seraient tenter d’incarner le profil qu’on attribue à Hervé Bobda.

 

Le cyber profil controversé a même pris pour exemple, la publication d’un membre de la famille présidentielle pour tenter d’illustrer sa démarche et de convaincre l’opinion de la véracité de celle-ci. Sauf que ce qu’il a oublié c’est que cette dame très avisée et qui a d’ailleurs une association Républicaine fort de la dénonciation portée à son attention s’est plutôt retournée vers les institutions judiciaires pour que la justice soit dite. La justice Camerounaise est le seul instrument du contrat social camerounais qui civilise la société, très bien organisée dans le fond comme dans la forme ne saurait être décapitée par le dictat  des réseaux sociaux où les nobles personnes voient leurs images détruites. Il y a quelques semaines c’est Cathy Meba qui était prise à partie par des individus sans foi ni loi et sans aucune raison qui pourrait justifier une telle escalade de sabotage et diffamation. Le maire de Mbalmayo a il y a quelques mois éte victime de cela. Le Président du Sénat a déjà été tué plusieurs fois dans les réseaux sociaux. Les réseaux sociaux ne peuvent être un palais de justice mais un média qui sert à l’éducation des masses, à l’information et la bonne et au divertissement.

Hervé Bobda et sa famille vivent en ce moment les pires moments et pourtant aucun tribunal ne l’a condamné, fils d’un grand homme d’affaires de ce pays de regretté mémoire qui à travers ses entreprises a donné l’emploi à plusieurs centaines de camerounais, des fils du pays, assiste lui aussi impuissant dans l’au-delà à ce lynchage via les réseaux sociaux que lui servent de cyber criminels certainement par ses potentiels ennemis. Ceux qui jugent qu’ils ont été abusés doivent saisir la justice et la laisser faire le reste c’est cela la République.

 Simon Metsengue

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