Cameroun/Suspension à l’ITIE : Ces Judas prêts à livrer le Mboa !

Cameroun/Suspension à l’ITIE : Ces Judas prêts à livrer le Mboa !

Le Cameroun est suspendu de L’Initiative pour la Transparence dans le secteur des Industries Extractive –ITIE depuis ce 1er Mars 2024. L’affaire Glencore et la gestion interne des revenus de cette industrie sont les raisons évoquées.

L’Initiative pour la Transparence dans le secteur des Industries Extractive-ITIE a annoncé ce 1er mars 2024, la suspension du Cameroun de son processus « jusqu’à sa prochaine validation », peut-on lire d’un communiqué officiel de l’institution. Il est surtout reproché au pays des efforts insuffisants « dans l’engagement de la société civile et de contraintes imposées par le gouvernement sur la liberté d’expression et la liberté d’association de la société civile ».  Malgré les efforts consentis sous COVID et les contraintes internationales qui s’abattent sur le Cameroun conséquences de la crise Russo-Ukrainienne l’organisation conclut à des résultats moins satisfaisants en matière de transparence dans la gestion des ressources naturelles, elle se veut être une norme mondiale. Elle cherche à renforcer les systèmes gouvernementaux et d’entreprise, à contribuer aux débats publics et à renforcer la confiance au sein des Etats membres. Pour ce qui est du Cameroun, son économie dépend largement des secteurs pétrolier et gazier qui, selon la déclaration de l’ITIE, représentaient environ 4 % du PIB, 16 % des recettes du gouvernement et 31 % des exportations en 2021. Cette organisation a été créée en 2003 et le Cameroun est devenu membre conforme à l’ITIE en Octobre 2013.

 

La suspension du pays de Paul Biya trouve sa justification selon l’ITIE par l’existence de contraintes de la part du gouvernement sur la capacité de la société civile à s’exprimer et à participer librement au processus de l’ITIE ainsi qu’au débat public. Selon l’organisation, elle pourrait contribuer à orienter les discussions sur diverses questions, telles que l’aveu de corruption de Glencore avec des représentants d’entreprises pétrolières et de raffinage nationales en 2022 ou l’utilisation par la SNH des recettes pétrolières de l’État aux fins de la sécurité nationale. Autant d’engagement qui ont amené l’ITIE à suspendre l’Etat du Cameroun. Le pays perd donc en crédibilité et de ce fait, plusieurs investisseurs étrangers du secteur pourraient se décourager au moment où le pays voudrait mettre à contribution son potentiel du sous-sol pour financer son développement.

 

Cette démarche est très curieuse et peut donner à croire à un acharnement ou à une pression contre le régime de Yaoundé au profit des individus mal intentionnés qui voudraient salir l’image du gouvernement camerounais qui pourtant en matière de transparence dans le secteur a obtenu la note soit 71.5 points représentant une meilleure disponibilité des données de paiement déclarées par les entreprises du secteur extractif y compris par la SNH ainsi que les revenus perçus par les entités gouvernementales appropriées. Qu’est ce qui justifie cette suspension ? Une certaine observation conduit à un acteur connu de la scène publique Camerounaise. Me Akere Muna «   Le Cameroun suspendu du Processus ITIE hier 29 Février 2024. Je suis très attristé par cette suspension de notre pays de l’ITIE, la deuxième du genre en moins de trois ans. Je suis d’autant plus triste que j’ai modestement contribué avec le Ministre Abah Abah, à l’entrée du Cameroun dans cette initiative (Londres 2007) mais surtout parce que l’affaire Glencore fait partie des motifs, alors même que nous avons formulé des propositions qui auraient pu éviter ça. En fin de compte l’opacité dans la gestion de notre industrie extractive n’est que résultante d’une corruption systémique. Espérons qu’avec ceci, ils iront chercher les noms des fossoyeurs de notre pays chez Glencore. » Peut-on lire de sa déclaration dans laquelle il fustige « opacité » dans la gestion de ce secteur mais ce que l’ITIE ne dit pas bien au contraire, cette organisation félicite le Cameroun en matière de transparence.

 

Il est une chose, Akere Muna est un opposant au régime de Yaoundé cela n’étonnerait pas certains qu’il soit à la manette pour ternir l’image du régime de Yaoundé ce d’autant plus qu’il en a fait de l’Affaire Glencore un argument politique contre ses adversaires. Alors même que la SNH a demandé l’ouverture d’une enquête pour connaitre les comptables de la corruption dans l’affaire de Glencore et une enquête a été ouverte à ce propos en début d’année.  Une chose est sûre le Cameroun est à l’aube de la nuit aux longs couteaux. Ici tous les coups sont permis qui à militer pour rouler l’image du pays dans la boue. Mais une chose reste constante, et ces mots sont Du personnage Jésus Christ dans la bible « malheur par qui le fils de l’homme doit être livré, car vaut mieux qu’il ne soit pas né » le Fils de l’Homme : Le Cameroun compte rester maitre de son destin. Si l’OGOA n’a pas ébranlé le Cameroun ce n’est pas ITIE qui ébranlé le Continent. Les Républicains et les patriotes doivent ouvrir les yeux car les Judas sont à la manœuvre.

Simon Metsengue 

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