Cameroun/inscription sur les listes électorales : vers un « Président héluh acte 2 » en 2025 !
De Massagam dans le Noun à Yaoundé 7 en passant par l’Adamaoua et autres, certains partis d’oppositions jadis opposés aux inscriptions sur les listes électorales font feu de tout bois dans la manœuvre. Pourquoi cet engouement subite à quelques mois des échéances électorales ?
Les évènements de Massagam dans le Noun marqués par des actes de vandalisme d’une certaine opposition contre les militants du RDPC de la Sous-Section Noun Sud-est engagés dans le processus d’enrôlement des listes électorales par des agents ELECAM assistés par le poste mobile d’identification de la DGSN de Bafoussam pour ceux n’ayant pas de CNI, activité déclarée par les organisateurs ont attiré l’attention de observateurs avertis de la scène politique camerounaise sur les missions poursuivies par les chantres du désordre et du chaos. Alors qu’on croyait que cet acte était isolé, l’on va constater un autre incident à Yaoundé 7 dans le Mfoundi région du Centre. Là encore, c’est une autre formation politique qui a cru bon transporter des individus de Yaoundé 6, Quartier Mendong pour venir s’inscrire à Yaoundé 7 au mépris des dispositions de l’article 46 du code électoral et tout ceci à forte odeur de corruption.
Tout ce cocktail nocif qui se met progressivement en place sous le prisme des inscriptions sur les listes électorales n’a pas manqué d’attirer l’attention des autorités notamment le Ministre de l’Administration territoriale qui a mis les uns et les autres en garde contre ces pratiques illégales et qui manquent d’élégance démocratiques. « Il n’est pas superflu de préciser que l’inscription sur les listes électorales n’est pas obligatoire. L’on ne saurait par conséquent sortir les populations de force de leurs domiciles ou encore user de pressions de quelque nature que ce soit pour les contraindre à s’inscrire sur les listes électorales. » dixit Paul Atanga Nji.
Preuve par neuf de l’agitation !
De 6 617 854 électeurs inscrits en 2018 ce chiffre a connu après plus de 6 ans une augmentation certes considérable pour se situer à 7.5 millions d’inscrits, soit à peu près 1 million d’inscrits supplémentaire. Si l’on fait une analyse arithmétique de ces inscrits on verra bien qu’en 2018 l’actuel Président Camerounais Paul Biya avait gagné la présidentielle d’Octobre 2018 avec près de 2.5 millions d’électeurs avec un pourcentage de 71.14 toute l’opposition avec 7 partis en lice se partageait 28.86%. Même si l’on ajoute les 1 millions d’inscrits à cette opposition le RDPC serait toujours victorieux. Et donc cette opposition le sait très bien. Pour tromper l’opinion, elle alerte l’opinion nationale, surtout internationale d’un prétendu engouement sur les listes électorales afin de crier au « holdup électoral » sans preuve le moment venu. Mais le peuple camerounais connait bien cette opposition pleurnicharde et véreuse. Il est donc temps de siffler la fin de ce théâtre hideux qui n’honore pas la démocratie camerounaise.
Simon Metsengue
