Cameroun/RDPC : Notre pain-sardine, au-delà du buzz !
C’est devenu un rituel qu’après chaque manifestation du RDPC, de voir des images circuler la plupart sorties de leur contexte. Est-il indécent de sa rafraichir ou de manger un bout ensemble dans un meeting ?
Après chaque grande manifestation du RDPC, des images circulent, parfois sorties de leur contexte, montrant des militants recevant rafraîchissements ou repas. Loin d’un quelconque luxe, il s’agit là d’un acte de reconnaissance, d’organisation et de dignité, une pratique courante dans toute démocratie moderne. Ils viennent nombreux, souvent de loin. Par milliers, les militants du RDPC répondent présents aux appels du Parti, que ce soit pour un meeting, une réunion stratégique ou une célébration nationale. Ils bravent la chaleur, les distances et parfois même les intempéries, avec un seul mot d’ordre : loyauté.
Or, comme dans toute organisation responsable, il est naturel, juste et légitime, que ceux qui donnent de leur temps, de leur énergie et de leur engagement soient considérés avec respect. Offrir de l’eau, un repas ou un rafraîchissement à ces hommes et femmes dévoués n’est pas un acte ostentatoire, encore moins une démonstration de richesse. C’est un geste élémentaire d’humanité et de considération. Certaines vidéos virales, partagées sur les réseaux sociaux, présentent ces moments comme des « distributions » intéressées ou excessives. Rien n’est plus faux. Ces séquences traduisent au contraire l’esprit familial et communautaire du RDPC. Un Parti proche de ses militants, soucieux de leur bien-être, même après les discours, les acclamations et les mots d’ordre.
Et d’ailleurs, que l’on se rassure : cette pratique n’est pas une spécificité camerounaise. En Europe, en Amérique, en Asie, les grandes formations politiques réservent toujours une logistique minimale à leurs sympathisants lors des grands rassemblements. En France, au Royaume-Uni, aux États-Unis, il est courant et parfaitement assumé de prévoir des buffets, des boissons, voire des animations pour les militants de base. Cela ne fait jamais scandale, car cela va de soi : une mobilisation réussie repose aussi sur une logistique humaine et respectueuse. Depuis ses premières heures, l’organisation des événements du Parti intègre donc cette prise en charge post-manifestation. Parce qu’un Parti qui mobilise sans remercier, qui exige sans soutenir, finit par s’éloigner de ce qui fait sa force : ses militants.
Il faut donc assumer cette tradition d’hospitalité politique. Elle n’est pas un privilège, mais un principe. Elle ne constitue pas une faveur, mais une exigence de décence. Prendre soin des militants de base après chaque mobilisation, c’est assurer la continuité de la ferveur, de l’adhésion et de la confiance. À l’heure où certains cherchent à discréditer les rassemblements du RDPC en les réduisant à des « shows intéressés », il est bon de rappeler que l’engagement politique sincère mérite respect et reconnaissance. Et cela commence par un verre d’eau tendu, un repas partagé, ou une parole de gratitude exprimée.
Reprec
