
Présidentielle 2025 : le revers du “changement” !
Depuis l’annonce de la candidature du Président Paul Biya à la présidentielle du 12 octobre 2025, une agitation fébrile s’est emparée de certains médias étrangers et de leurs relais locaux. Brandissant l’étendard d’un prétendu « changement », ces voix orchestrent une campagne virulente contre le Renouveau National. Mais une question essentielle s’impose : les Camerounais ont-ils besoin d’un changement téléguidé ou d’une marche sereine vers l’émergence ?
Une offensive médiatique bien huilée
Depuis vendredi dernier, plusieurs médias français, soutenus par des lobbies puissants et intéressés, se sont lancés dans une entreprise de démolition médiatique de la candidature de Paul Biya. En violation flagrante des règles d’objectivité journalistique, ils multiplient les unes malveillantes, sarcastiques, et orientées : « On a retrouvé Paul Biya », « Le sommeil éternel », etc.
Cette entreprise concertée s’appuie sur une galaxie de collaborateurs locaux en mal de visibilité et de reconnaissance, ainsi que sur certains intellectuels frappés d’un profond complexe post-colonial. La parole leur est donnée avec insistance, dans une logique de casting sélectif. Achille Mbembe, souvent présenté par ces mêmes cercles comme “le plus grand intellectuel camerounais”, est mis en avant comme caution morale. Ironie de l’Histoire, ce dernier fut l’un des artisans du dernier sommet France-Afrique, vitrine assumée de la Françafrique maquillée en société civile.
Mais au fond, de quel changement parlent-ils vraiment ?
Le changement, version Françafrique ?
Le récent ouvrage « Ultimes Combats du Grand Nobel Africain », publié aux éditions Medi, consacre près de 50 pages à la critique des prétendus changements orchestrés par les réseaux de la Françafrique : de la Côte d’Ivoire à la Libye, du Mali à la RCA, en passant par le Rwanda. Partout, les mêmes méthodes, les mêmes chaos, les mêmes drames humains. Le Cameroun y est aussi évoqué, notamment une tentative avortée d’exportation du “modèle ivoirien”. Les raisons de cet échec sont bien documentées — et révélatrices.
Pourquoi une telle férocité contre Paul Biya ?
Parce qu’il a dit non. Non à l’assujettissement, non à l’ingérence, non à la Françafrique. Paul Biya n’est plus un “bon élève” ; il est devenu un homme libre, un chef d’État souverain qui a su préserver le Cameroun des dérives géopolitiques qui ont fracturé tant de pays voisins.
Il est, à ce jour, le seul leader d’Afrique centrale à qui ses pairs ont confié la mission historique de piloter la fusion CEEAC-CEMAC. Une fusion stratégique, synonyme d’affranchissement économique, notamment par la réforme du FCFA — dernière relique monétaire de la Françafrique. Le sommet des Chefs d’États qui fixera la date de cette fusion a été repoussé, non par faiblesse, mais pour laisser à Paul Biya la légitimité présidentielle nécessaire à la concrétisation de cette transition historique.
Quand les obstacles deviennent des tremplins
Toutes ces attaques, toutes ces campagnes de dénigrement, ne font que renforcer le lien profond entre Paul Biya et le peuple camerounais. Ce peuple voit en lui non seulement le gardien de la stabilité politique et militaire, mais aussi l’artisan de l’émergence nationale dans cette décennie nouvelle.
À 92 ans, Paul Biya incarne plus qu’une longévité politique : il incarne une constance, une vision, une confiance renouvelée. Son leadership est soutenu par l’ensemble des composantes spirituelles, historiques et culturelles du pays — les dix régions, les quatre aires culturelles, et la mémoire des ancêtres.
En somme, pendant que certains rêvent d’un “changement” venu d’ailleurs, les Camerounais, eux, choisissent la voie de l’émergence, de la paix, de la maturité démocratique. À ceux qui s’agitent, la sagesse populaire répond : « Le chien aboie, la caravane passe ».
Rendez-vous en octobre.
Simon Metsengue