Présidentielle 2025 : le Grand héritier de Khadafi !

Présidentielle 2025 : le Grand héritier de Khadafi !

Paul Biya va candidater à sa propre succession pour un 8ème mandat. Pourquoi cette candidature dérange certains pays étrangers ?

Paul Biya Président sortant de la présidentielle du 12 Octobre 2025 est en course pour un 8ème mandat à la tête du Cameroun. Son dossier de candidature a été déposé le 17 juillet 2025 . Il sera donc candidat à la prochaine élection présidentielle. Il porte une offre dynamique intitulée *” pour le libéralisme communautaire”* qui s’articule autour de la prééminence du secteur privé comme créateur de richesses et l’Etat comme régulateur. Ce programme a permis au Cameroun de se doter d’un tissu économique dynamique qui lui apporte près de 65% des recettes du budget à travers les impôts et la douane . La DGI compte plus de 450 000 sociétés ( petites , moyennes et grandes entreprises et industries) locales dans son portefeuille . Cette vision qui s’ implémente depuis bientôt 40 ans a permis au pays de faire de son économie une qui soit l’une des plus résiliente du continent et qui le préserve des chocs exogènes. Cette démarche a réussi à donner au pays une forte marge de manœuvre dans les questions d’emploi de la jeunesse et le développement des causes sociales ( construction des écoles , universités et hôpitaux) . Voilà pourquoi la grande majorité silencieuse est en symbiose avec son leader car l’ouverture du Cameroun au monde et sa trop forte diversité des partenariats économiques est devenues un problème pour certains pays étrangers qui trouvent en Paul Biya une menace .

Le livre de Simon Metsengue intitulé *” Ultimes Combats du Grand Nobel Africain”* édité par les éditions Medi et préfacé par le politologue Hamidou Komidor Njumoluh relate comment Paul Biya a dévié le destin tragique préparé contre son pays que certains groupes de pression étrangers ont mis en place depuis 2010. Ces groupes de pression ont utilisé plusieurs stratagèmes entre autres : le djihadisme à la partie septentrionale avec l’appui de certains Camerounais ou encore le dissessus historique dans les régions du Nord Ouest et Sud ouest en s’appuyant sur certains Camerounais plus orientés vers l’avidité du pouvoir et l’appât du gain. Une décennie à combattre contre ces nébuleuses et ces pieuvres du mal . Il les a vaincu . Le Cameroun est pratiquement sorti de ce spectre de la violence et ce grâce à la grande maturité des camerounais qui ont su faire chorus avec leur leader. Car ils connaissent les enjeux autour du Président Paul Biya. Ces enjeux ne sont pas que nationaux . Ils sont avant tout et d’abord africains.

*Paul Biya, héritier de Khadafi*

Tout au long de ce septennat qui s’achève, Paul Biya aura réussi plusieurs exploits en faveur de l’émancipation de l’ Afrique sur le plan économique. En sommes, en pleine guerre Russo ukrainienne , l’ Elysée avait décidé de rompre ses échanges monétaires avec le Kremlin. Décision qui de fait rompait la coopération de tous les pays africains utilisateurs du CFA avec la Russie. Le Cameroun de Paul Biya en sa qualité de leader économique de la Cemac a contourné cette démarche en autorisant la RCA de développer une monnaie décentralisée : le Sango permettant à la CEMAC de continuer à commercer avec le Kremlin. Cette décision qui vient de Yaoundé n’est pas anodine car c’est à Paul Biya que ses pairs des 11 pays de la CEEAC ont confié le processus de fusion de cette communauté économique avec Cemac synonyme de souveraineté économique et monétaire. En effet, le processus de fusion de la CEEAC (Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale) et de la CEMAC (Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale) a débuté avec l’adoption du principe de fusion par les représentants des onze États d’Afrique centrale en août 2022 à Yaoundé. Cette décision vise à terme à la disparition des deux organisations et à leur remplacement par une seule et unique organisation, incluant également la Communauté Économique des Pays des Grands Lacs (CEPGL). Paul Biya, à qui ses pairs ont confié cette lourde mission il y a 3 ans est celui à qui Mohammar Khadafi avait confié la capitale de l’Afrique comme un Continent Pays avec une monnaie africaine unique , un Fond monétaire africain – FMA , une banque d’investissement à Sirte et une force africaine en Attente à Yaoundé. Et donc , avoir une une communauté à 11 États ou à 15 en en incluant les pays des grands lacs , lance inexorablement une monnaie unique africaine . À ce jour , et avant le prochain sommet des chefs d’États de ces sous région en cours de fusion, Paul Biya affiche en 3 ans plus 55% du taux de réalisation du processus de fusion. Le sommet qui était prévu à Yaoundé ces derniers jours a été renvoyé après les élections présidentielles au Cameroun pour donner plus de légitimité à Paul Biya afin de conduire la fin de ce processus salvateur pour l’émancipation économique de l’Afrique. Cette élection qui se déroule au Cameroun est donc une élection à risque car ceux qui veulent maintenir l’ Afrique en esclavage sont à la manœuvre pour imploser le pays afin de retarder ce processus. Mais le peuple Camerounais souverain et maître de son destin est mûr. Il ne saurait céder à cette supercherie. Il est donc devenu sourd à ces sirènes qui parlent de la longévité de Paul Biya au pouvoir ou encore de son âge qui pour lui son des atouts indéniables . Vivement Octobre prochain !

Simon Metsengue

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