Présidentielle de 2025 : Akere Muna , faussaire !
Me Akere Muna a été condamné à 3 ans de prison avec sursis pour faux et « usage de faux » en 2018 dans une affaire de gestion de l’héritage familiale. Comment le Parti Univers a-t-il pu laisser passer une telle candidature en son sein ?
Le tribunal de Yaoundé centre administratif a jugé le 23 Octobre 2018 Me. Akere Muna et l’a reconnu coupable de “dissimulation de procédures” et “faux et usage de faux” dans le cadre d’une affaire de gestion de l’héritage familial, selon la décision. Il a par conséquent été condamné à 3 ans de prison avec sursis assorti d’une amande de 10 millions de FCFA de dommages et intérêts, une amende et des frais de justice d’1,5 million de FCFA. Ledit jugement a été prononcé à la faveur d’une plainte Ama Tutu Muna, soeur cadette d’Akere Muna, qui contestait la gestion par celui-ci de l’héritage familial.
Et pourtant, la candidature de Akere Muna a été validée par le Conseil électoral et confirmé par le Conseil Constitutionnel. Est-ce à dire que ces deux instances n’ont pas vu cette condamnation sur son Extrait de casier judiciaire comme l’exige l’article 122 du code électoral ou alors c’est un faux casier qui a été présenté. Si c’est le cas alors il serait donc récidiviste. Et pourtant, conscient de ce passé négatif de l’ancien bâtonnier Camerounais, il a tout de même décidé de s’attaquer à une candidature irréprochable : celle du Président Paul Biya, candidat du RDPC. En déclarant l’accusation non fondée pour faute de preuve, Conseil Constitutionnel pourrait aussi s’autosaisir pour examiner à nouveau le Casier Judiciaire du Candidat Akere Muna tenant compte de sa condamnation du 23 Octobre 2018. Le peuple Camerounais ne saurait avoir un Président faussaire si on s’en tient au jugement rendu par le tribunal administratif de Yaoundé. Et oui, une personne qui fabrique de manière frauduleuse, des documents dans le but de tromper autrui ne saurait diriger le Cameroun. Un Chef d’Etat doit être un Citoyen d’une grande probité morale et pour ce cas de figure c’est loin d’être le cas. Vivement que cette candidature soit à nouveau examinée et rejetée.
Simon Metsengue
