
Présidentielle 2025 : à contre-courant !
À quelques jours du début de la campagne électorale, la classe politique vit au rythme des préparatifs de ce grand rendez-vous politique. En lieu et place de la confrontation des visions, c’est le bashing Cameroun à l’ordre du jour, à qui profite-t-il ?
Après la ruée dans la partie septentrionale du pays à la conquête des suffrages qui représentent plus de 34% de l’électorat du pays à cette élection, l’opposition vibre désormais au rythme des coalitions et des rapprochements. Les natifs de la Bénoué, Bello Bouba Maigari et Issa Tchiroma sont chacun en train de solliciter les services de Maurice Kamto pour leur prêter main forte. Le Pr Maurice Kamto , l’ombre de lui-même qui se balade désormais de partis en partis tel le personnage Cain dans la bible, vient encore de démissionner du MANIDEM après son expédition foireuse d’investiture. Si Bello Bouba Maigari n’est pas favorable à l’idée de la coalition, il est cependant favorable de s’attacher les services de quelques figures de l’opposition pour la bataille électorale qui arrive à grand pas. Issa Tchiroma Bakary, pour sa part, pense que c’est autour de lui que toute coalition doit se faire. Et donc, le Groupe de Douala ou de Foumban, ces espèces d’associations de partis politiques sans véritable conviction affichée qui se forment autour de certains candidats en lice pour exister, ont insufflé l’idée de présenter le candidat consensuel ce 13 Septembre 2025. Ils disent avoir choisi cette date car chargée d’histoire. Le 13 Septembre 1958 Ruben Um Nyobe fut assassiné par le colon. C’est à l’occasion de cette date anniversaire que ce groupe de partis politiques de l’opposition a choisi pour la cause en signe de résistance. Est-ce vraiment de la résistance dont le peuple Camerounais a besoin ?
Seulement certains aspects de cette démarche de l’opposition restent songeurs. Tous les 11 partis de l’opposition disent être favorable à l’union de l’opposition mais aucun candidat n’a jugé utile d’associer le peuple Camerounais. Sous d’autres cieux. C’est le Peuple qui impose un candidat suivant les sensibilités idéologiques. On procède alors aux primaires des mois à l’avance. Les USA et bien d’autres pays sont des exemples. Mais ici, c’est des petits groupes d’intérêts qui se mettent ensemble pour désigner sans trop savoir les critères, un candidat dit consensuel. Bien évidemment depuis 1997 à ce jour cette démarche a toujours connu un échec cuisant à cause du sérieux des acteurs. Cette saison, il y a deux anciens ministres en lice qui cumulent chacun au moins deux décennies de magistère ministériel. Les deux alliés d’hier du Président Paul Biya se sont lancés dans la course tout simplement parce qu’ils accusent le Président de ne plus les recevoir et pourtant des sources bien introduites laissent entendre que les deux alliés d’hier ont fait de ces rencontres avec le Président Camerounais des opportunités pour poser des problèmes privés et non d’intérêt général. Un autre groupe, celui des adeptes du conflit de génération, des conflits communautaires et linguistiques. Ce 2nd groupe n’a pour seul projet de société que d’exacerber le conflit de génération et les conflits communautaires. Les questions de vision socio-économiques sont transparentes dans leur jargon. Pour appâter les indécis, ils procèdent par le dénigrement systématique du Cameroun, des institutions et de ceux qui les incarnent.
Le peuple Camerounais rime à contrecourant
Ceux -ci savent très bien que le dénigrement de l’image du Cameroun nuit gravement à son développement en affectant négativement la confiance des investisseurs, des touristes et des partenaires commerciaux, ce qui réduit les flux de capitaux et l’activité économique. Cela peut également entraîner une baisse de la confiance des citoyens, une fuite des cerveaux et une perception négative sur la scène internationale, rendant le pays moins attrayant pour le commerce et la coopération. Mais ils s’en foutent. Ils cherchent donc à détruire par cette attitude irresponsable ce que le peuple camerounais a bâti au côté de son leader Paul Biya. Mais ces sophistes de mauvais alois ne proposent rien de concret. La conséquence a toujours été sans appel, le peuple camerounais comme à son habitude a les yeux rivés vers Paul Biya, pour le conduire vers des eaux paisibles, vers l’émergence. Loin donc de ce brouhaha, le peuple camerounais
Simon Metsengue




