
LE RENOUVEAU À L’ ÉPREUVE DES FAITS ET DU TEMPS
Qu’est-ce que le Renouveau et pourquoi peut-il répondre aux enjeux actuels ?
Une chose est de le critiquer, de le croire dépassé, mais en comprendre la profondeur en est une autre. Parler du Renouveau c’est désigner à la fois la pensée et l’action de l’homme Biya qui, avec son style, impressionne par sa force silencieuse et agissante. Car nous semblons souvent l’omettre, le Renouveau vint mettre fin à beaucoup de fracas.. “Rien n’est aussi payant que le silence” -, disait De Gaulle. Un mantra souvent oublié.
UN MOMENT DÉCISIF…
Paul Biya reste une figure unificatrice. Son pragmatisme, ses idéaux, ses revirements en font une source d’inspiration infinie. Tantôt traditionaliste, tantôt visionnaire, il est un homme de contradictions positives, drapé sous les oripeaux d’un bâtisseur implacable. L’héritage du Renouveau est devenu un terrain de jeu où chacun projette ses propres ambitions. Certains y voient un symbole d’ouverture, d’autres une opportunité pour légitimer leur liberté. Loin d’être un mythe, c’est un prisme complexe à travers lequel il faut comprendre le Cameroun à l’aune de l’an 82, Ceux qui parfois ont envie de douter devraient méditer ces mots de l’homme du 6 novembre : ” L’option démocratique que nous avons choisie donne aux camerounais, la possibilité d’exprimer leur opinion. Ce système, même s’il comporte des imperfections, enlève toute justification à une éventuelle contestation violente”.
Des phrases qui résonnent encore, à l’heure des appropriations superficielles et des postures irresponsables parfois et irredentistes surtout.
Le Renouveau aujourd’hui, c’est croire que notre pays, le Cameroun, est unique et que nos concitoyens, ont une culture et des valeurs qui appellent un cadre sociopolitique adapté. Presque tout le monde se réclame démocrate, y compris les populistes démagogues, qui se croient en ce moment aux portes du pouvoir. Certains veulent enfermer le Cameroun dans une crise communautaire, voire ethno-tribale. Face à ces constats, il faut examiner les fondements du Renouveau sous un éclairage contemporain. Il suffit de voir avec quelle détermination les questions des secteurs de l’éducation et de la santé ont trouvé progressivement réponses avec notamment l’accroissement de l’offre éducative et sanitaire qui a littéralement été plus que décuplée.
Une observation de bonne foi permet aisément de constater la floraison des universités publiques et privées et des formations sanitaires de haut niveau. A l’inverse, cette même bonne foi permet également de dire ce qu’il y avait avant ou du moins, ce qu’il n’y avait pas. Le constat est donc implacable : le Renouveau nous a permis d’avancer.
Paul Biya a construit sa vision du pays sur le dépassement des clivages. Nos concitoyens sont attachés viscéralement à l’égalité, au vivre-ensemble et attentifs à un ordre républicain respecté partout et par tous. Cette exigence de rassemblement implique que personne ne doit être le faire valoir d’un autre.
Le RENOUVEAU, c’est cette volonté d’apporter une réponse à une question sociale favorisant la participation, l’association de tous au processus de création de valeur, de préservation des acquis et d’un solide leg à la jeunesse. C’est continuer à bâtir une société nouvelle fondée sur l’encouragement à conclure des contrats sociaux qui visent à réduire les écarts.
Le RENOUVEAU, c’est l’attachement à la République et à ses institutions.
Un trésor à préserver et restaurer si besoin est en renouant avec la modération, la pondération et surtout la responsabilité dans la prise de parole publique. La République et ses institutions c’est le respect absolu de la loi.
LA JEUNESSE BÉNÉFICIAIRE…
Le Renouveau, c’est aussi réussir à affirmer notre indépendance. Peu de pays semblables au nôtre peuvent se targuer d’avoir cette aura universelle qui nous oblige et qui nous a permis, grâce au leadership éclairé de Paul Biya, de conserver son sous-sol intact, et libre aujourd’hui d’en poser les prémices d’une exploitation raisonnée et voulue au profit de cette jeunesse qualifiée à dessein et fort opportunément – fer de lance de la nation. Ce moment où notre pays aborde l’exploitation de ses minerais augure de lendemains meilleurs et suscite beaucoup d’espoir, mais aussi beaucoup d’envies et de jalousies.
La totale indépendance énergétique à venir de notre pays s’appuie sur le choix stratégique des barrages. Dans l’esprit du Renouveau, ce choix d’indépendance nationale énergétique était nécessaire pour avancer résolument vers l’émergence promise.
Cette liberté dans nos choix trouve une nouvelle frontière avec la construction sous régionale : soutenir Paul Biya aujourd’hui n’est pas se replier dans un souverainisme étriqué et improductif. C’est vouloir bâtir une sous-region souveraine dans laquelle le Cameroun affirme sa place centrale d’orientation et parvient à transmettre et à élargir sa vocation à un panafricanisme ambitieux.
La force du Renouveau est sa capacité à se situer dans le temps long, anticiper les grandes transformations du monde d’aujourd’hui et de demain, pour nous obliger à voir plus loin que les querelles dictées par l’immédiateté de quelques promesses chimèriques. Promesses qui ont entrainé certains camerounais à vouloir saborder l’entourage de quelques collaborateurs du Chef de l’Etat dans leur chair et dans leur famille.
Ces comportements manifestement immoraux et sans fondement démocratique et stratégique laissent songeurs face à certaines questions que nous sommes légitimement en droit de nous poser : Comment ne pas rester admiratif devant une jeune fille qui décroche son doctorat à 23 ans et n’en dire que du mal ? Pourquoi inventer et diffuser de fausses nouvelles pour discréditer des collaborateurs du chef de l’Etat ? Pourquoi ces photomontages Pourquoi ne pas louer le travail fait par les jeunes et les femmes tant dans la recherche que dans l’économie Pourquoi vouloir instrumentaliser nos jeunes filles fussent-elles enfants de hautes personnalités ? Où est passée la morale ? On ne compatit plus au malheur des autres ?
Nos us et coutume nous recommandent, en dépit de tout de garder un grand respect pour notre jeunesse, nos filles et nos familles.
Le Renouveau vint donc nous permettre de partir d’une situation quasi oppressante pour prendre l’envol vers l’infinité de possibilités positives que nous offre l’horizon. La liberté et la démocratie s’expriment aujourd’hui, des anciens ministres démissionnaires affrontent leur ancien patron en le vouant sans crainte à toutes les gémonies, l’unité, la paix et la sécurité restent de grande actualité, la gestion saine des finances publiques et la bonne gouvernance demeurent des objectifs à consolider. Le renouveau et le candidat du Rdpc sont dans cette vision.
La mauvaise foi bat son plein et même le Chef de l’Etat en est victime, sa famille avec. Bien qu’il ait donné rendez-vous à ces mal-intentionnés dans une vingtaine d’années et nous y entrons, ils le proclament soit absent, solt mort sans aucune pudeur. Ils n’ont même pas cherché à le connaitre. Quelle mauvaise foi !
Chaque homme d’État a sa touche particulière dans la dévolution du pouvoir. Certains aiment les projecteurs, à temps et à contre-temps, parfois en se substituant aux collaborateurs à qui ils ont pourtant délégué plusieurs fonctions et portefeuilles. Le Président Paul Biya est là. Il fait son travail, il est égal à son style qui n’a pas changé depuis qu’il est là : toujours discret et très courtois. Toujours efficace. Il tient ses audiences, étudie ses dossiers dont il a la maitrise comme pourront vous le confirmer ceux qui le rencontrent, signe des décrets et autres actes presque tous les jours. Actes rendus publics par ailleurs. Egrainer l’activité présidentielle quotidienne serait réducteur parce que ce n’est pas là qu’il est attendu; ce n’est pas au nombre d’apparitions publiques, de réunions, de sorties qu’il est attendu. C’est sur la vie globale du pays qu’il l’est et sur ce point, à chaque fois que son intervention a été nécessaire, cela s’est fait et cela s’est vu ou s’est su.
Le père du Renouveau est un visionnaire et le restera. Sachons en être fiers et dignes. Ainsi, notre pays continuera, comme depuis toujours, sous le magistère éclairé de Paul Biya, sa marche résolue vers l’émergence. Nous allons donc vers un choix pour l’avenir. Pourrions-nous mettre le pays au-dessus de tout Bonne campagne électorale présidentielle à tous. Mais rappelons-nous toujours que la démocratie suppose le respect strict de la loi.
Grégoire Owona , Vice-président de la coordination de campagne du Rdpc