Cameroun/NOSO : DOBEKREO aurait-il eu raison de NO PITY ?
certaines sources non officielles renseignent de la disparition du chef terroriste NO PITY deux semaines après avoir été grièvement blessé dans les combats contre les forces de défense camerounaises en mission de sécurisation des régions anglophones.
Il y a deux semaines, votre Journal en ligne www. camaroes.cm, renseignait de l’état de santé du chef terroriste NO PITY de son vrai nom Mbashie Clément qui avait subi de profondes blessures à la suite d’une violente altercation contre les forces de défense à OKU. A en croire certaines sources locales, NO PITY serait finalement décédé ce mardi 23 Aout où il s’était retranché. Cette disparition causerait un sérieux revers pour les mouvements terroristes maquillés en mouvement indépendantistes qui sévissent dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis bientôt 6ans. Mais jusqu’ici aucune source officielle n’a encore confirmé sa disparition.
Si les cerveaux de la crise sécuritaire dite anglophone se sont probablement déjà rendus à l’évidence que la bataille militaire est perdue d’avance. Et pour cause, c’était en Juillet dernier que Feild marshall disparaissait sans crier garde dans un assaut du BIR. Et que les financiers du terrorisme camerounais en zone anglophone ont célébré lors de son deuil et ses obsèques au Maryland aux USA dans un pays dit droits de l’homme. Voir ce cinéma hideux de rendre hommage à un vulgaire criminel ayant tué des centaines de civils par des méthodes d’une barbarie moyenâgeuse chez l’oncle Sam a été l’une des plus étonnantes scènes qui confirme que le pays de Biden est un soutien passif ou actif de ces massacres que ces groupes commettent. Néanmoins cette célébration n’enlève ne rien la situation assez critique de tous ceux et celles ayant pris les armes pour semer morts et désolation dans ces deux régions du Cameroun. Car l’armée est sans pitié pour tous ces irrédentistes. Quelques semaines seulement après le réaménagement du dispositif sécuritaire dans ces deux régions et les figures du terrorisme jadis intouchables sont tour à tour neutralisés par les hommes du Général DOBEKREO.
Faut-il baisser la garde ?
Ce qui se passe dans les régions anglophones camerounaises ne saurait être le fruit d’un malaise ou alors de la marginalisation de certains au profit d’autres. Car ceux qui connaissent la sociologie des populations camerounaises sont toujours étonnés de parler de tribu anglophone ou encore Francophone. Cet argument toujours récité par certains pseudos politiciens camerounais pour attirer la sympathie des impérialistes ne saurait objectivement tenir la route. En clair, cette crise qui dure 6 ans est le prolongement de la crise de boko haram à l’extrême Nord du pays. Cette auréole de feu construit autour du Cameroun a un seul objectif : diviser le pays en 2 ainsi que le Nigeria pour en faire de micros états comme le Sud Soudan, l’Erythrée, le Tigrée facilement exploitable. Pour l’heure le Cameroun de Paul Biya s’en est bien sorti en enrayant la menace à l’intérieur du pays mais les amba poussés dans leurs derniers retranchements ont probablement fait allégeance aux milices biafraises pour créer le chaos dans le delta du Niger. Du coup un autre front transfrontalier à partir de Bakassi va s’ouvrir. Vigilance, Vigilance et vigilance
Bertin Metsengue
