Présidentielle 2025 : le plan d’ un dangereux loser !
La Campagne électorale bat son plein . Alors que les Candidats et leurs équipes de campagne sont sur le terrain pour convaincre de la pertinence de leur programme, Issa Tchiroma Bakary tente de discréditer Elecam et le Conseil Constitutionnel pour justifier son impuissance et son programme creux .
Le candidat du FSNC , Issa Tchiroma Bakary tient des discours antidémocratiques et très dangereux tous ces derniers temps. Pour lui , le Conseil Constitutionnel, organe juridictionnel et d’ arbitrage suprême dans l’ organisation des élections et Elecam en charge de l’ organisation technique des élections et des référendums au Cameroun sont “les anti chambre du RDPC” capable de fabriquer des résultats même avant le scrutin explique t’ il dans un ton méprisant dont il est passé maître. Cette démarche est inacceptable en démocratie et en République.
Qu’ est ce qui se fait ailleurs ?
En France , le Conseil Constitutionnel a les mêmes prérogatives. Il a neuf membres nommés: trois par le président de la République, trois par le président du Sénat et trois par le président de l’Assemblée nationale. Pour ce qui est des Usa , les membres de la plus haute juridiction, la Cour suprême qui remplit les fonctions similaires à celles du conseil constitutionnel au Cameroun, sont nommés par le Président des États-Unis, qui les choisit parmi les professionnels du droit, des avocats ou des professeurs de droit. Cependant, chaque nomination doit ensuite être confirmée par le Sénat. En Afrique et au Sénégal, le Président de la République, sur la base de propositions émanant du Président de l’Assemblée Nationale et du Président du Sénat, nomme les membres du Conseil Constitutionnel par décret exactement comme au Cameroun. Issa Tchiroma Bakary le sait bien mais , il croit pouvoir manipuler le peuple camerounais comme le lui commandent certaines officines occidentales qui ont tout perdu au Cameroun et qui croient avec Tchiroma stopper la marche inexorable du Cameroun vers son émergence et le ramener à la case de départ c’ est à dire de colonie d’ exploitation.
Le plan
Voilà pourquoi plusieurs observateurs avertis accusent Tchiroma Bakary de préparer un soulèvement populaire au terme du scrutin présidentiel. Comme il est de coutume chez les candidats losers , ces mauvais perdants , conscient de leur échec dû à un faible encrage sur le terrain, un programme creux et déconnecté des réalités ajoutés à des candidats manquant d’assurance toujours en train d’ enchaîner les mauvais choix face à des réalités sociales qui nécessitent lucidité, réalisme et pragmatisme, se livrent à des déclarations incendiaires et dangereuses susceptibles de créer et de discréditer le processus afin d’ entraîner des troubles occasionnés par certains des partisans du chaos .
Où est parti le code de bonne conduite ?
C’ est alors qu’il devient urgent qu’ avant le début du scrutin, que les candidats s’engagent sous serment devant un juge constitutionnel de respecter les règles consensuelles qui encadrent ladite élection . Une certaine Société civile est muette là-dessus. Cette société civile devenue militante de certaines causes : la Sécession ou encore LGBT qui soutient ouvertement le candidat Tchiroma. Le peuple camerounais souverain et maître de son destin , en dernier ressort est le Grand arbitre qui le moment venu saura se désolidariser de cette autre crise que ce mauvais perdant tente en vain de préparer. Seule la voix des urnes sera respectée. Rien ni personne ne l’ empêchera .
Simon Metsengue
