Cameroun/Géopolitique : basses manoeuvres des Usa pour Propulser Marafa au pouvoir !
Huit anciens ambassadeurs américains ont écrit à l’administration Biden il y a quelques jours pour demander aux gouvernements américains de faire pression sur Yaoundé afin d’obtenir la libération de Marafa Amidou Yaya haut dignitaire dur regime inculpé pour corruption depuis 2010. Réaction qui survient au lendemain des funérailles de Ahamdou Ali.
L’ancien Ambassadeur américain à Yaoundé Niels Marquardt a regroupé sept autres ambassadeurs ces derniers jours et ont saisi l’administration Biden pour obtenir la libération de Marafa Amidou Yaya , épinglé dans le cadre de l’opération épervier depuis 2010 pour corruption et complicité de corruption. Frances Cook, Harriet Isom , Charles Twining , John yates, Georges Staples , Janet Garvey et Robert Jackson , estiment que Marafa Amidou Yaya a été victime des révélations de wikileaks sur le Cameroun en 2006. Révélation dans laquelle le vice premier ministre de regretté mémoire Ahamadou Ali aurait confié à l’ambassadeur américain Niels Marquardt de l’époque que le Grand Nord n’accepterait pas qu’un anglo bami , un sawa , ou encore un sudiste succède à Paul Biya. Chose que Sieur Amadou Ali avait à peine nier prétexte son approximation dans l’expression anglaise . Dans ces révélations Marafa Amidou Yaya aurait semble être intéressé par la fonction présidentielle. Cette démarche des diplomates américains arrive alors que la Grande Bretagne vient de décider de l’extradition du promoteur de wikillieaks aux Usa . Ils motivent cette démarche par la détérioration de la santé de Marafa Amidou Yaya condamné à 25 ans de prison.
Démarche de Niels Marquardt tirée par les cheveux !
Les raisons évoquées par les diplomates américains sont très approximatives pour béatifier un.prisonnier de droit commun. Marafa Amidou Yaya membre du bureau politique du RDPC n’a à aucun moment exprimé son désir de candidater à la fonction présidentielle contrairement à ses camarades René ze Nguele ou encore St Eloi Bidoung. De plus si c’était à cause des révélations vraies ou fausses de Wekilleaks sur le Cameroun, il semble que le premier à être inculper devrait être Le vice premier ministre Ahamdou Ali de regretté mémoire. Mais celui-ci qui avait à peine nié ces déclarations n’a à aucun moment été inquiété. Il est donc saugrenu et totalement irresponsable de tenter vainement de béatifier un homme qui a eu des démêlés judiciaires. En revanche cette démarche a pour objectif de réinjecter un pion de l’Occident dans la course pour la succession à Paul Biya qui pour eux devrait intervenir durant la mandature en cours . Le fait que cette démarche intervienne au lendemain des funérailles de Amadou Ali n’est pas anodin.
Nicolas Sarkozy avait pour mission de mettre l’Afrqiue à feu et à sang. Lui qui sous-traitait les intérêts américains en Afrique. Sa mission était de détruire la.Libye d’installer le terrorisme en Afrique puis de mettre le golfe de Guinée à feu et à sang. Pour ce faire il fallait diviser le Cameroun en 2 ou en trois un.peu comme le Soudan. Il a donc mis en place le G11 au Cameroun regroupant certains hauts fonctionnaires qui ont amassés bcp de richesse dans des opérations de corruption et de prévarication de l’Etat pour s’assurer les moyens de prendre les tous les moyens y compris militaire. Mais l’opération épervier, opération de protection de la fortune publique et d’assainissement de la morale publique est venu débusquer ces faucons indélicats du régime de Yaoundé. Les mêmes qui étaient scandalisés des proportions que la corruption prenaient au Cameroun à cette époque sontceux là qui parlent d’épuration politique des hauts fonctionnaires de l’administration.
Marafa l’homme de l’Occident
Le patron du G11 et candidat de l’Occident pressenti depuis 2011 dans les officines et chancelleries Occidentales est à nouveau sollicité pour par ses mentors d’hier pour venir perpétuer l’esclavage de ce bloc en perte de vitesse. Il faut reprendre le contrôle du Cameroun qu’ils ont perdu depuis 2009. Ils pensent que le temps est venu pour agir. Mais un détail leur échappe: le peuple Camerounais et le vent de la liberté qui souffle désormais dans ce pays d’Afrique Centrale depuis plus d’une décennie et ce malgré l’auréole mis en place autour du verrou du golfe de Guinée. Le Cameroun compte rester maître de son destin et la seule façon de prendre le pouvoir est de convaincre le peuple Camerounais par voie d’élection ceci sans aucune influence extérieure. Le Cameroun c’est le Cameroun.
Simon Metsengue