Cameroun/faits divers : Mondial Qatar 2022, ” les vulgarités” de Calixte Beyala !
Dans une sortie de l’ecrivaine Camerounaise Calixthe Beyala sur sa page Facebook ce 14 Novembre 2022, elle déclare : ”
Le football est réellement l’opium du peuple ! Les camerounais crèvent de faim, ils n’ont pas d’électricité, pas d’eau, mais Qatar occupe leur pauvre esprit ! “. De quelle Cameroun parle cette dame ? Celui qui n’a jamais perdu son autosuffisance alimentaire ou alors celui de ses allucinations ?
Des propos grotesques et dépourvus de toutes cohérence à l’endroit du peuple camerounais ou de ceux qui incarnent les institutions du Cameroun sont devenus très fréquents chez certains leaders d’opinions en quête de visibilité ou alors voulant s’ attirer l’attention de l’opinion . Alors que le Ministre Camerounais de l’ Intérieur ( administration Territoriale) s’insurgeait contre ce laisser aller dans un médias privé de la place, dans lequel le presentateur a laissé passer des propos orduriers dit par un vulgaire prétentieux à l’encontre du chef de l’Etat camerounais , Paul Biya il y a quelques jours, voilà que l’ecrivaine Camerounaise Calixthe Beyala , de son côté trouve que les camerounais sont des affamés. Et donc , n’ont pas le droit de s’intéresser à l’actualité sportive. Mais de quoi parle cette ecrivaine du passé ? Du Cameroun qui n’a jamais perdu son autosuffisance alimentaire ? Il faut croire que certains camerounais aiment s’inviter sur les projecteurs à travers des propos grotesques et sans fondement . Le peuple Camerounais jaloux de sa liberté , souverain et maître de son destin a sa tête sur les épaules. Il connaît ses acquis et le chemin qui lui reste à parcourir pour son émergence. Pour la gouverne de cette ancienne gloire de la littérature Camerounaise, le Cameroun a un taux d’électrification de 65% globalement, les villes avoisinent les 97% et les zones rurales les 33% . Les gros œuvres énergétiques en cours de finition font admettre sans risque que le pays avant cette fin de mandature franchira les 95% du taux d’électrification. Les perturbations que connaissent certaines localités sont tributaires de certains travaux. L’approvisionnement en eau est aussi dans la même progression pour un pays qui a pratiquement l’âge de la flagelleuse. Et donc fier de ces acquis , le peuple Camerounais a le droit comme tout peuple amoureux du Football de s’y intéresser et d’en faire un sujet d’actualité. Vouloir venir jouer les moralistes est exprimer son oisiveté .
Le football n’est plus ce qu’il était au moment où l’ecrivaine Calixthe Beyala était sous le feu des projecteurs pour sa plume , c’est à dire lorsqu’elle a eu le Grand prix littéraire d’Afrique noire avec son œuvre ” Maman a un amant ” (Albin Michel, 1993)
Ou encore le Prix François-Mauriac de l’Académie française, ainsi que le prix Tropiques pour Assèze l’Africaine en 1994. A cette époque, le football était un jeu . Maintenant, le football est devenu un instrument marketing puissant qui met les pays sous le feu des projecteurs et leur permet de pouvoir mieux se faire connaître et s’ouvrir au monde Entier. Et donc , les camerounais qui sont un peuple avisé et au parfum des enjeux autour du football et de la coupe du monde savent pourquoi ils en font un sujet d’actualité. Le leur reprocher est faire preuve d’appartenir à un registre de pensée coloniale.
Le peuple Camerounais fier de son label Lions Indomptables que Serena Williams, championne américaine de Tennis a arboré il y a quelques années avec fierté montrant ainsi combien de fois les camerounais ont réussi à hisser leur image dans le monde ne saurait être d’accord avec ce type de démarche. Elle, qui est une actrice et une vedette contemporaine et qui sait ce que le sport peut apporter comme plus value dans un pays tout comme tous les camerounais Fans de football qualifiés d’affamés. Le football ne saurait être responsable de l’inactivité de certains domaines comme la littérature. Bien au contraire, la gestion su football devrait inspirer les écrivains et toute la chaîne afin de captiver l’attention se l’opinion comme le fait le sport roi.
Bertin Metsengue
