Affaire Tchiroma : Ces esprits en peine contre les tabous sacrés !

Affaire Tchiroma : Ces esprits en peine contre les tabous sacrés !

Un document devenu viral dans les réseaux sociaux attribué à Issa Tchiroma Bakary fait de Me Alice Kom son porte parole. Le dit document fait un usage frauduleux de certaines armoiries du Cameroun. Jusqu’où la Profanation ?

Me Alice Kom , avocate au barreau du Cameroun et défenseur des droits des LGBT est désormais le nouveau porte-parole de Issa Tchiroma Bakary ” Président élu – de la République” . depuis ce 17 Novembre 2025 . Ce document exhibe bien l’ écu , surmonté d’une étoile, divisé en trois parties et soutenu par deux faisceaux croisés surmontant la devise « Paix, Travail, Patrie » et en bas du document ,le sceau de la République. L’usage de ces symboles nationaux est encadré par des lois principalement par la loi n° 84/005 du 4 juillet 1984 qui définit leur composition et l’utilisation des inscriptions. Cette loi impose également que le nom de l’administration ou de l’organisme utilisateur soit mentionné en français et en anglais sous l’effigie, et que les inscriptions « République du Cameroun » et « Paix-Travail-Patrie » apparaissent dans les deux langues sur les arcs supérieur et inférieur. Sur le document mis en cause ici , ni l’ administration encore moins l’ organisme ne sont indiqués. Cet usage frauduleux de ces armoiries peut s’ assimiler au Faux et usurpation d’identité. Me Alice Kom ,figure du droit au Camerounais , en laissant mêler son nom à ce blasphème affiche par là, tout le manque de considération qu’elle a pour les symboles de l’ identité, de l’ autorité et l’ histoire même du Cameroun. pourtant ces armoiries sont considérées comme l’emblème le plus prestigieux de l’État qui ne doivent apparaître que sur des documents officiels, des pièces de monnaie ou sur des monuments pour affirmer la souveraineté et l’histoire du Cameroun.

Une affaire de tous 

Le devoir de protection des symboles nationaux est à la fois une obligation légale et civique. En conséquence tous les Camerounais sans exception sont astreints au devoir de les respecter. Le cas échéant, le code pénal impose des sanctions contre ceux qui les outragent , les dégradent ou les dénigrent volontairement. En sommes , une atteinte à ces symboles est considérée comme une atteinte à l’État lui-même.

Ces esprits en peine 

Par cette démarche, Issa Tchiroma Bakary tente de Braver , de défier , de provoquer ou de narguer l’ autorité de l’ État dans le but d’ enclencher une réaction de la force publique. Mais elle cache mal l’ état psychologique du Président du FSNC . L’ échec d’un plan de déstabilisation qui a mal tourné est vécu comme un fardeau psychologique lourd, une source de culpabilité, de honte et de trouble, de stress post-traumatique qui voit l’ auteur s’ auto exclure du jeu politique dans son pays tout en se mettant lui-même dans une errance à la recherche d’un pays d’ accueil. Mais cela ne saurait le soulager de ces troubles qu’il aura causé dans son pays et qui ont provoqué la mort d’une dizaine de personnes. La seule voie est la demande de pardon au peuple Camerounais pour tout le mal causé. Tout d'”abord à cause d’une décision hasardeuse de retrait de la maintenance à Air France des avions Camair pour l’ attribuer à une société sud Africaine douteuse ,71 personnes ont perdu la vie lors d’ un crash d’avion Camair le 03 Décembre 1995 pour faute de maintenance. Cette fois c’ est une dizaine de vies perdues à cause des appels a l’insurrection. Toutes ces vies perdues ne sauraient laisser Tchiroma Bakary tranquille. Le seul remède, la seule issue est la demande de pardon, seule démarche à ce stade qui pourrait soulager la conscience d’un profanateur des armoiries d’une part et des us et coutumes hétérosexuels d’autres parts qui constituent pour la Nation Cameroun des tabous sacrés inviolables.

Simon Metsengue

CATEGORIES
TAGS
Share This

COMMENTS

Wordpress (0)
Disqus ( )
error: Content is protected !!
%d bloggers like this: