Burkina Faso/ politique :  coup d’Etat, une affaire de  tradition  !

Burkina Faso/ politique : coup d’Etat, une affaire de tradition !

le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a été destitué de ses fonctions de chef de la transition du Burkina Faso vendredi 30 Septembre dernier à la suite d’un.coup d’État. Il a finit par jeter l’éponge ce dimanche après avoir conclu un accord avec les putschistes.

Le Lieutenant-colonel Sandaogo Damiba a été destitué de ses fonctions de chef de la transition du Burkina Faso vendredi 30 Septembre dernier à la suite d’un.coup d’État. Il a fini par jeter l’éponge ce dimanche après avoir conclu un accord avec les putschistes. Depuis les indépendances, le pays est à son neuvième coup de force . Tous ayant eu lieu en 1980 et ce jour

Arrivé au pouvoir en janvier par un coup d’Etat, le lieutenant Colonel Paul – Henri Sandaogo a été renversé vendredi par le nouveau chef autoproclamé de la junte, le capitaine Ibrahim Traoré.Mais jusqu’à dimanche il refusait d’abdiquer, puis après avoir posé des conditions liées à sa sécurité et à celle de ses fidèles compagnons, il a finalement accepté de démissionner, si l’on s’en tient à l’annonce faite par des chefs religieux et communautaires. Le nouvel homme fort est désormais connu . C’est lui qui qui présidera aux destinées de du Faso jusqu’au prochain Putsch.

C’est tout de même curieux de voir un pays comme le Burkina faso , s’enliser dans des coups de force perpétuels. Depuis Sankara , jusqu’à Traoré , seul Roc Marc Christian Kaboré en était élu démocratiquement mais les habitudes ayant la peau dur, il a été renversé quelques mois seulement après son élection de 2018. Un des pays les plus pauvres de la planète qui est en proie à des menaces djihadistes, le Burkina Faso est victime de la configuration de son armée, très proche des milieux politiques que du théâtre des opérations de défense et de protection de la souveraineté du pays, une véritable armée moribonde aux allures présidentielles. Les Hommes forts se succèdent donc au palais présidentiel.La seule chose qu’ils laissent se sont de pompeuses déclarations révolutionnaires à la Sankara mais le pays au contraire sombre dans la pauvreté et dans la violence soit celle causée par le bruit de bottes ou alors la violence terroriste. Cette situation est très bien accueilli par l’ancien pays Colonisateur qui est au moins sur de continuer de plus belle avec son tutorat avec les avantages que cela dégagent. Même si certains analystes à mentalité de colonisé veulent bien dire me contraire , l’hyper présence française en Zone Uemoa est la principale cause du cycle des putschs observés depuis quelques mois dans cette partie d’Afrique Francophone. En revanche, la CEMAC a dilué la prépondérance de la France dans ses relations de coopération dans la plus part des pays .

Le seul qui est à la traîne, le Tchad est aussi dans ce cycle mais les 5 autres ont acquis une stabilité et sont réellement lancé dans la démocratie d’où leur stabilité. Le Cameroun de Paul Biya en fait figure d’exemple. En attendant le prochain putsch, le Nouvel Homme fort du Faso pense diversifié ses partenariats avec des pays comme les Usa et la Russie. Mais il n’a que deux issues soit il rentre dans les rangs ou alors il ne mettra pas long feu . Le Mali a échappé pas si sûr que le Faso réeditera l’exploit.

Bertin Metsengue 

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