Cameroun/06 Avril 1984: noce d’émeraude de la victoire de la République sur la barbarie
40 ans déjà que le Cameroun a failli sombrer dans l’anarchie et l’arbitraire, quelles sont les leçons tirées ?
Le 06 Avril 1984 a failli être une date noire pour l’histoire du Cameroun. En sommes, moins de 2 ans après le début de son magistère une tentative de coup d’État Cameroun prenait corps dans la nuit du 5 au 6 avril 1984, principalement à Yaoundé, au Cameroun. Amenée par une fraction de la garde Républicaine baptisée “J’ose” qui a failli faire basculer le destin inexorable du Cameroun. Mais c’était sans compter sur la bravoure, la détermination et les sens du devoir républicain des forces armées qui ont neutralisé les putschistes et épargné au Cameroun cette humiliation inutile « Les unités régulières de notre armée nationale demeurée fidèle aux institutions et qui avaient reçu des ordres pour enrayer le coup de force conduisirent le Combat avec méthode et détermination » Paul Biya, le 06 Avril 1984.
Dès lors le pays a pris conscience de la puissance des institutions, et donc il a entrepris de les mettre en place pour éviter au Cameroun ce type de catastrophes. En 1990 alors qu’il avait eu le pouvoir le 06 Novembre 1982 par la volonté d’une seule personne son Successeur, Paul Biya décide d’ouvrir la vie politique du pays à la saine concurrence politique afin de permettre au peuple souverain de désigner ses représentants. En 1992 et le 11 Octobre le pays va connaitre ses premières élections présidentielles multipartistes. Elections âprement disputées. Le président Biya est réélu avec 39,9 % des voix, contre 35,9 % pour J. Fru Ndi (Sdf) et 19,21 % pour B. Bouba Maïgari (Undp). Mais en Mars 1992 se sont tenus les municipales et législatives le RDPC a eu une majorité relative avec 88 députés sur 180. Depuis lors tous les élus du pays sont choisis par voie d’élections.
Les institutions quant à elles seront actés dans la constitution de 1996 à l’issue de la tripartite ayant favorisé sa naissance. De cette année en 2020, le pays a mis en place toutes ses institutions garantissant ainsi la stabilité gage du développement et de la prospérité. Au cours de ces années Paul Biya a également construit une armée Républicaine, super entrainée et parée à toute éventualité et prête à tout pour la protection de l’intégrité territoriale, les institutions de la République et de l’Etat de droit. Et donc ceux qui parle de transition sont en retard de plus de 40 ans dans leur fantasmes d’instabilité. Mais la vérité et la réalité son celles des élections de 2025 qui pointent à l’horizon le reste n’est donc que pure agitation.
Simon Metsengue