CAMEROUN/CNI : France 24 Préfère t’elle Thalès à Gémalto ?
Après être venu combattre pour les firmes cosmétiques françaises la semaine dernière, France 24 est revenue à la charge au Cameroun, cette fois pour s’intéresser à la délivrance des titres identitaire. Marché jadis perdu par la Thalès en 2015 au profit d’une autre firme Française Gemalto installée au Pays Bas. Une fois n’étant pas coutume cette consigne serait elle l’issue de la visité du premier Marketing français à Yaoundé ?
Depuis la dernière visite du président français Emmanuel Macron à Yaoundé du 25 au 26 Juillet dernier, et le constat alarmant de la dégringolade des intérêts français au Cameroun partant de 50% en 1982 à 9,6% en 2022, il semble que l’hexagone a pris la résolution d’une offensive médiatique sur l’Afrique en Miniature. Depuis lors France 24 est devenue très présente au Cameroun. De la Cosmétique à la délivrance des titres identitaires en passant par la question des équipements des équipes nationales du Cameroun, la première chaine de propagande française ne ménage plus aucun effort pour faire un Bashing nocif contre les concurrents des firmes françaises du domaine ciblé. En début de semaine dernière, elle s’est attaquée au domaine Cosmétique faisant renoncer la jeune femme d’affaire Nourane Fosting qui avait une activité commerciale cosmétique florissante. Certes certaines molécules utilisées étaient dangereuses pour la santé mais cette dame pouvait s’adresser à certains laboratoires camerounais en occurrence le LANACOME qui aurait pu soumettre son entreprise à un protocole viable sans toutefois la jeter à la vindicte populaire comme cela a été le cas. Hélas France 24 a réussi son coup
Les faits que France 24 Cache !
Mais France 24 ne saurait réussir son approche marketing des sociétés et multinationales françaises au détriment du bashing des choix du gouvernement à coup de reportages biaisés qui cachent mal son jeu. En sommes au plus profond de la crise sécuritaire de Boko Haram , les titres identitaires camerounais à savoir passeport et cartes nationales d’identités étaient compromis car on trouvait des terroristes de Boko Haram détenteurs des CNI conformes le renseignement a découvert plusieurs réseaux de fabrication chose qui laissait planer le doute sur l’action fabricant qui n’était autre que le geant français de l’armement Thalès. Le Gouvernement camerounais n’a eu d’autres choix que de mettre un terme à son contrat pour le donner à un autre groupe français basé à Amsterdam Gemalto. Le Délégué Général à la sureté National Martin Mbarga Nguele était motivé plus par la sécurité des titres identitaires plus tot que dans le désir de satisfaire les intérêts d’une société d’un Etat Ami. Il a eu raison, grâce à cette démarche, le pays a non seulement dilué la circulation des terroriste dans l’extrême Nord du pays mais aussi augmenter la vitesse de fabrication des CNI et des Passeports. Les CNI qui avant Juillet 2015 date de la rupture du contrat avec Thalès était de l’ordre du millier par jour se situe à ce jour à l’ordre de 15000 par jour donc l’usager demandeur attend 90 Jours. La délivrance du passeport est quittée de 3 mois à 3 jours maximum.
Pourquoi tant de plante ?
Il faut dire qu’en début d’année dernière, le problème de la délivrance des titres identitaires a fait surface au sein du débat public au Cameroun. Situation qui a poussé la DGSN par son secrétaire général de faire une conférence de presse au cours de laquelle, il en est ressorti les faits ci-après.
- Plus de 3 millions de camerounais ont de multiples identités
- Plus de 200 milles CNI sont en souffrance dans les commissariats
- Que le système est un ensemble de démarches intégrant la main humaine et donc celui-ci peut enregistrer quelques erreurs dans l’enrôlement susceptible de perturber le respect des délais de 90 jours fixés.
Donc, France 24 ne saurait parler de parcours de combattant sans au préalable évoquer les raisons fondamentales qui sont à l’origine du phénomène constaté. Il est une chose , le tissu économique camerounais , les médias locaux et l’opinion camerounaise doivent prendre conscience de la l’orientation marketing prise par ce médias qui s’inscrit désormais dans une forme de « guerre commerciale » contre toutes les sociétés installés au Cameroun susceptible d’être concurrente des sociétés françaises. « On vous connais »
Bertin Metsengue