Cameroun/Concours de la police : Junior Ngombè finalement Non partant !
Après la phase écrite, Junior Ngombè a été recalé en début des épreuves de la phase 2. N’était-ce pas prévisible ?
Après les admissibilités rendues publiques en début du mois D’Aout, la seconde phase qui fait intervenir les visites médicales, les épreuves sportives et les enquêtes de moralité et autres procédures complémentaires afin d’aboutir à une meilleure sélection des candidats à la police est en cours dans les chefs-lieux de région. Cette 2ème phase réalisée par les services d’États compétents n’a pas hésité au vue des critères objectifs mis en place de mettre fin aux espoirs Du jeune Junior Ngombè qui avait eu les admissibilités des élèves Gardien de la Paix et élèves inspecteurs de police.
Il n’intègrera donc pas les forces de police cette session. En clair c’est lors de l’épreuve des visites médicales qu’il a été écarté. Cette épreuve ne se fait qu’une fois même si l’on a passé plusieurs paliers. Mais c’était prévisible. Ses déboires judiciaires étaient déjà un handicap pour lui. Car ses sorties inopportunes et anti Républicaines ne pouvaient être compatibles avec les fonctions de fonctionnaires de police. Pourtant très intelligent, le Jeune Ngombè passe à côté de ses rêves à cause d’une démarche soupçonnée être le fruit de la manipulation de certains hommes politiques véreux et irresponsables en manque de popularité et d’inspiration qui ont jeté leur dévolu sur un jeune camerounais plein d’avenir et désireux de s’engager dans les forces de police.
« De héros à inspecteur de police. L’histoire de Junior Ngombe est un cas d’école. Comment on a fait pour faire passer Junior Ngombe de Heros à inspecteur de police. C’est la réponse du régime pour tuer l’espoir » disait Valséro . Cet artiste d’une autre époque, qui a tôt fait de proclamer ce jeune homme, « héros », dans le but d’inciter d’autres jeunes à multiplier de telles actes il y a quelques temps est aujourd’hui muet face au triste sort de sa victime. Le désordre est collectif mais la sanction est individuelle. Peut-on dire. Cette triste affaire devrait servir de leçon à ces jeunes followers des réseaux sociaux qui se croient tout permis dans le virtuel.
Simon Metsengue