Cameroun-France/Diplomatie : Paul Biya en voyage escarpé à Paris !
Le président Camerounais Paul Biya a quitté Yaoundé ce mardi 21 juin 2023 pour le Sommet du Climat basé sur le Nouveau pacte financier mondial dans contexte marqué par le refus des autorités camerounaises d’accueillir l’ambassadeur français en charge de la protection des droits des personnes LGBT mais aussi de la reprise des activités du groupe de vandale negro français BAS.
Le Président Camerounais Paul Biya est à Paris depuis cette fin de journée du Mardi 21 Juin 2023 pour assister au sommet du pacte Financier mondial, sommet étalé sur deux jours, qui permettra des débats au plus haut niveau entre Chefs d’Etats et gouvernement du monde , responsables d’organisations internationales, représentants de la société civile, des fondations, des fonds et du secteur privé sur l’impact des changements climatiques et qui devra déboucher sur les mécanismes d’accès des pays les plus vulnérables aux changements climatiques et aux financements internationaux pour leur permettre de mieux répondre aux défis climatiques.
Paul Biya, à la tête d’un pays moins pollueur, le Cameroun est conscient des graves dommages que ces changements climatiques ont sur son pays en particulier mais aussi sur celles de la sous-région Afrique centrale dont le Cameroun est le principal moteur économique. Il ne pouvait cependant pas manquer de porter la voix de son pays malgré les embuches auxquelles il risque de faire face. Tout d’abord, depuis 2019, La France laisse prospérer un groupe de vulgaires vandales africains naturalisés français appelé trivialement la « BAS » qui mène des activités de casse des ambassades du Cameroun en Europe, celle de Paris en a été victime en Janvier 2019, et les coupables ont été condamnés à des peines avec sursis et ce malgré la gravité des actes. Pire encore en Octobre 2019 ont violé la sécurité du président camerounais visiblement délaissé par la police française. N’eut été sa garde rapprochée, l’irréparable se serait produit.
A ce chapelet de récriminations, s’ajoute le refus de Yaoundé d’accueillir Jean-Marc Berthon annoncé pour le 27 juin au Cameroun pour mener des activités visant à ouvrir un débat sur l’orientation sexuelle au Cameroun, pays qui comme plusieurs pays africains criminalisent l’homosexualité. Il est vrai que ce n’est pas la première fois qu’un tel contexte entoure le voyage du président camerounais en France, pays qui fait la promotion des comportements LGBT. On se souvient qu’en 2006, des allégations d’homosexualité avaient envahi les médias camerounais, certains journaux citant des noms dans une sorte de surenchère vicieuse. Le Président Paul Biya avait alors appelé les uns et les autres à respecter le droit à la vie privée, En 2013 en France, Paul Biya déclarait : ” Avant que je sois président, l’article 347 punissait cette chose, ce délit. …Maintenant, ce que je peux dire c’est qu’il y a discussion. Les gens discutent, les esprits peuvent évoluer dans un sens ou dans un autre mais actuellement, ça constitue un délit » 10 ans après , les français qui espéraient que les mentalités
Simon Metsengue