Cameroun- France/ MRC-BAS-AMBA : Macron avait-il misé sur des Outsider ?

Cameroun- France/ MRC-BAS-AMBA : Macron avait-il misé sur des Outsider ?

22 Février 2020-22 Février 2024, 4 ans qu’une grosse douche froide avait envahi les relations diplomatiques franco-camerounaises à la suite des déclarations discourtoises et qualifiées d’irresponsables du dirigeant français motivés par la fronde MRC-BAS-AMBA. Que reste-t-il de cette démarche regrettable ?   

 

« J’ai mis la pression sur Paul Biya pour qu’il traite le sujet de la zone anglophone et de ses opposants. J’avais dit que je ne veux pas qu’on se voie à Lyon tant que Kamto n’est pas libéré. Il a été libéré parce qu’on a mis la pression. Là, la situation est en train de se dégrader. Je vais appeler la semaine prochaine le président Biya et on mettra le maximum de pression pour que cette situation cesse. Je suis totalement au courant et totalement impliqué sur les violences qui se passent au Cameroun et qui sont intolérables. » Propos du Président Emmanuel Macron le 22 Février 2020 qui ont enclenché une folle colère de l’immense majorité des camerounais qui ont jugé cette sortie inacceptable. Plusieurs marches de protestation encadrées par la police pour éviter des débordements devant l’ambassade de France à Yaoundé et même dans tout le reste du pays avait alors amené une grande opinion de la société française à critiquer vivement leur chef d’Etat pour cette démarche peu diplomatique, maladroite et inopportune.

Mais cette sortie que plusieurs observateurs ont qualifiée de prémédité s’affichait comme un soutien au MRC du  Maurice Kamto qui contestait la victoire du Président Paul Biya à la Présidentielle de 2018 sans aucune preuve et qui a multiplié des actes qualifiés « insurrection, attroupement, rébellion en groupe, trouble à l’ordre public, hostilité contre la patrie, association de malfaiteurs, incitation à l’insurrection, complicité » Par le commissaire du gouvernement en Janvier 2019. Mais cette sortie adoubait aussi selon certains camerounais la mise à sac par la BAS de l’Ambassade du Cameroun à Paris négligé par les forces de sécurité françaises le 26 Janvier 2019 le Jour où le MRC a lancé une manifestation interdite par l’autorité préfectorale. En France, les casseurs d’ambassades n’ont jamais été inquiétés par la justice. Les observateurs avertis s’étonnaient alors de cette façon de faire qui donne carte blanche au vandalisme. Cette situation a donné carte blanche à la bande de vulgaires vandales de la BAS qui avaient commencé à nouer une forte alliance avec le groupe terroriste Amba qui sévit au Nord-Ouest et Sud-Ouest du pays et dont les affres ont déjà fait près de 6000 morts, plus de 12 000 maisons incendiées et les deux régions avaient par conséquent été déclarées régions économiquement sinistrées. Une thèse attribue l’incendie de la SONARA à ces criminels d’une autre époque à cela peut s’ajouter la réunion de Cologne en Allemagne ayant regroupés certains financiers des terroristes Amba, certains leaders de la BAS et certains membres influent du MRC qui  avaient été aperçus lors de cette collecte de fond en soutien à Fieldmarshall chef terroriste neutralisé quelques mois plus tard par les FDS .

Une vérité reste constante celle d’une coïncidence qui ne saurait être une, entre les déclarations regrettables du leader du MRC au Conseil Constitutionnel en Octobre 2018 qui ont exacerbées le repli identitaire et engendrer le groupe de vulgaires vandales ethnofascites de la BAS « Il m’est arrivé le long de la campagne de dire : dites-le, dites-moi au Sud si pour être Bulu il faut passer un concours, alors dites-moi quel concours moi aussi je vais le passer pour devenir Bulu » Maurice Kamto le 22 Octobre 2018, celles de son acolyte Albert Dzongang un an plus tard, « ce que nous avons gagné dans ce combat c’est notre rapprochement avec la direction des ambazoniens.. »  Les puissances impérialistes soutiens de la nébuleuse criminelle et terroriste Amba et leurs exécutants sur le terrain.  L’eau a coulé sous les ponts, Paul Biya a réussi à mettre le Cameroun à l’abris de toutes ces velléités nocives.  6 ans plus tard, la BAS a disparu, le MRC est l’ombre de lui-même, les financiers du terrorisme dans ces régions harcèlent désormais certains pays notamment la Suisse et le Canada pour demander une médiation visant à amener le Cameroun à leur céder quelques millions d’euros pour rentrer dans leur fonds investis dans le crime. Certaines chaines comme TV5 en ont fait dernièrement leur promotion en choisissant volontairement de remplacer le VERT –ROUGE-JAUNE emblématique du Cameroun par leur lugubre étoffe de propagande terroriste. C’est mal connaitre le Cameroun qui compte rester maitre de son destin. Le temps passe certes mais la conscience collective n’oublie pas. 2025 est certes lointain mais certain !

Simon Metsengue 

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