Cameroun/Fusion ECAM-GICAM : EQUINOXE , entre Désinformation et Cabale

Cette aventure solitaire aurait pu être ignorée dédaigneusement comme on le ferait de toutes les basses œuvres, si elle n’avait recours à autant de désinformation dans des chaînes de grande écoute, de mensonge propagé dans les réseaux sociaux et d’atteinte à l’honorabilité de l’actuelle présidence du Gicam. Ce dimanche, ces personnages sans foi ni loi ont détourné les logos et charte graphique du Gicam pour faire dire à Célestin Tawamba des messages qu’il n’a jamais écrits. Ils ont adressé des tracts mensongers aux adhérents et font leur possible pour semer la zizanie et créer de la tension. Ils s’agitent en désespoir de cause après avoir échoué, y compris par voie de justice, à empêcher l’Assemblée générale de ce 11 Juillet, au cours de laquelle se décidera le sort de la fusion.

Cette entreprise de déstabilisation est relayée par la chaine de Bonakwouamouan dont le promoteur est un personnage très controversé ayant un passé trouble dénué d’une once de conviction, passé par le parti au pouvoir, et par certains offices de renseignement qui ont eu pignon sur rue par le passé avant de se muer en chevalier blanc du « camp du changement », grand donneur de leçon de liberté de la presse, qui n’hésite pas à mettre sa chaîne au service d’une nébuleuse comptant de haut en bas de hautes personnalités qui se recrutent tant dans le sérail que dans les milieux d’affaires du pays et autres promoteurs de médias. Vient alors les exécutants qui orchestrent en front office le lynchage par émissions pipées interposées. Le 9 juillet dernier, notre « chaine mille colline » a étrillé la fusion, au cours d’une émission-lynchage, animée par un plateau de procureurs inquisitoriaux, qui entrera dans les annales de la télévision camerounaise pour la honte et la nausée qu’elle a procurée à la profession. Quelle est donc la destination finale de cet attelage ? Quand on va aussi loin dans le déshonneur, cela ne saurait être pour le bien de notre économie.