Cameroun/ liberté de Presse :  Assassinat de Martinez Zogo, Un coup contre l’histoire !

Cameroun/ liberté de Presse : Assassinat de Martinez Zogo, Un coup contre l’histoire !

Le PDG de Vision 4 a été interpellé ce Lundi 06 Février ainsi que deux autres de ses collaborateurs dans le cadre de l’enquête Police Gendarmerie instruit par le Président Camerounais Paul Biya. Ils ont été conduit au Secrétariat D’ État à la Defense -SED pour besoin d’enquêtes. Alors que les presses du monde entier déplorent cette disparition synonyme d’atteinte à la liberté de presse. Peut on vraiment dire que le Cameroun est une menace pour les  libertés publiques ?

Suspecté par une grande partie de l’opinion camerounaise et même internationale , suspicion motivée entre autre par le fait que le défunt l’a dénoncé plusieurs fois dans ses sorties osées comme impliqué dans des opérations de détournement, Jean Pierre Amougou Belinga a donc été interpellé ce jour avec le Directeur Général du groupe l’Anecdote Bruno Bidjang ainsi son chef de la Sécurité un colonel à la retraite. Cette démarche qui a déjà vu l’interpellation d’une vingtaine de suspects dans le cadre de l’enquête conjointe police – Gendarmerie instruite par le Chef de l’État Camerounais Paul Biya vise à faire toute la lumière sur cette scabreuse affaire qui touche à l’honorabilité du Cameroun .

C’est tout de même étonnant que dans un pays qui a plus de 50 chaînes de télévision, une centaine de radio et plus de 500 organes de presse sans compter le millier de site d’information en.ligne . Que des individus à la morale douteuse viennent à croire que tuer un journaliste pour son verbe les épargnera de la manifestation de la vérité. Pire encore qu’ils vont se soustraire à la justice. Pour une presse camerounaise en général très critique, penser assassiner un journaliste pour ses dénonciation est une grosse connerie. Hélas, certains à la mémoire moyenâgeuse l’ont fait mais c’est l’honorabilité du pays de Paul Biya qui prend un coup. Pourtant, depuis 1985 , Paul Biya avait déclaré que nul n’ira plus au Maquis pour exprimer ses opinions. Dès lors , l’Upc est sorti de la clandestinité. Et plus le temps passait, ces libertés devenenaient une réalité au point de friser même parfois le libertinage .

Il y a au Cameroun des chaînes spécialisées pour la flagellation des institutions et des autorités camerounaises au premier chef desquels le Président Paul Biya . Certains sont même allés jusqu’à insulter sa défunte mère d’autres ont même déclaré que son coefficient était reduit à ” 25% “tout ceci au mépris parfois des règles déontologiques élémentaires de la profession de journaliste. Mais à aucun moment ces journalistes n’ont jamais été inquiétés. Parfois ceux-ci étaient rappelés à l’ordre par le Conseil National de la Communication- CNC. par là le Cameroun donnait alors les leçons à plusieurs pays dans le monde en matière de liberté de presse .

Voilà que contre tout attente , le Cameroun va se réveiller ce 22 Janvier au matin pour découvrir que de vulgaires criminels avaient t commis l’irréparable, insultant au passage tous les sacrifices consentis pour garantir la liberté de presse et leurs acteurs.

Paul Biya sait que seul la manifestation de la vérité dans cette ignoble assassinat et l’impitoyable sentence contre le ou les coupables lavera l’image de son pays dans cette affaire. D’où le renforcement des moyens pour une dilligence rapide de cette affaire. Il s’exprime vendredi le 10 Février prochain, il est fort à croire qu’il ne manquera pas de partager son sentiment à ses millions de jeunes compatriotes. Pour l’heure , il faut appeler les uns et les autres à sortir des émotions pour laisser l’enquête suivre son cours. Ceci étant, le Cameroun reste un.pays où  les libertés publiques sont protégées.

Simon Metsengue 

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