Cameroun/NOSO : 32 personnes tuées par les Terroristes à Ballim
Le Sang a encore coulé au Sud-ouest dans la localité de Ballim. 32 personnes ont trouvé la mort, réunies pour les obsèques d’un proche. Le forfait porte la signature des terroristes ambaboys. Jusqu’à quand le peuple camerounais va supporter cette hydre avant de la réduire au silence ?
Le chef de division de la Communication du Ministère de la Défense du pays a rendu public un communiqué informant l’opinion nationale et internationale du massacre de 32 personnes commis dans la localité de Ballim, département de la Manyu, région du Sud-Ouest. Les vulgaires terroristes ont fait irruption dans le domicile d’un élu de la Nation venu enterré son frère et ont ouvert le feu dans la foule. Bilan 32 morts et plusieurs centaines de personnes blessés. Ils ont par la même occasion incendié le centre de santé de la localité pour éviter que les blessés aient les premiers secours. Cette tragédie n’est pas la première ni la dernière. Les camerounais de ces deux régions vivent dans une peur bleue. A tout moment, ils peuvent être tout simplement abattu par ces hors la loi qui écument les forêts de plusieurs localités de ces régions.
Pourquoi Yaoundé laisse faire ?
Le peuple camerounais n’en revient pas face à la violence et à la barbarie qui prévaut désormais dans ses régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest. Le sang coule à flot et c’est devenu presque normal. Les camerounais des zones anglophones sont lâchement assassinés par de vulgaires criminels et Yaoundé reste à la défensive. Il continue de mener simplement les missions de protection visiblement insuffisantes pour assurer la protection des civils. Généralement une certaine communauté internationale reste muette face à ces actes ignobles mais trouvent à dire lorsque le pays prend des mesures sévères à l’endroit de ces terroristes. Yaoundé ne doit donc plus céder à la prudence face à cette flambée de violence qui met toutes les populations de ces deux régions en danger permanent. Les autorités de Yaoundé doivent imposer l’Etat d’exception dans ces deux régions. Car cette violence risque de s’étendre dans les régions de l’ouest et du Littoral, peut-être même envahir tout le pays. Des incursions sont constatées dans le Noun et à Babadjou dans les Bamboutos. Il faut sortir des simples mesures de protection des populations pour traquer ces vulgaires criminels jusqu’à leur dernier retranchement.
Il est évident que l’occident est à la base de ces massacres. Depuis le début de cette crise financée entièrement par les fonds extérieurs, le Cameroun a émis des mandats d’arrêts internationaux dans une dizaine de pays dans le monde : La Norvège où résident plusieurs financiers bien connus, les USA, le Canada, la Grande Bretagne, la France, la Suède, l’Afrique du Sud et le Ghana. Mais ces pays ont accusé une fin de non-recevoir préférant assister à ces massacres. Le Cameroun ne saurait continuer de laisser des terroristes semer mort et désolation au nom du principe des droits de l’Homme. Il est question de mettre en place des mesures suffisamment agressives pour réduire à néant ces hordes de criminels.
Bertin METSENGUE
