Cameroun/Santé publique : Andrea dans l’au-delà, sors de la nature ou erreur médicale ?
La disparition de la petite Andrea met les nerfs de l’ordre des médecins à rude épreuve depuis quelques jours. Un des leurs a été placé en détention préventive avec plusieurs de ses collègues dans le cadre d’une enquête ouverte à cet effet.
La Clinique le Jourdain à Yaoundé est témoin d’une affaire qui prend des proportions inquiétantes depuis le 1er Avril 2023. La petite Andréa âgée de moins de 2 mois a été amenée par ses parents à cette clinique pour soulager leur enfant qui avait une hyperthermie le 1er Avril dernier. Le personnel soignant chacun dans son domaine de compétence pour ceux qui sont intervenu vont disent ils faire leur job suivant un protocole édicté par le pédiatre. Malgré tout cela, la petite fille finira par trépasser. Du coté des parents de la défunte, une erreur médicale était à l’origine serait à l’origine de la disparition de leur prunelle. Cette annonce va par conséquent être très mal vécue et va entrainer des remous selon certains témoignages. Certains évoquent même des sévices corporels de plusieurs personnes chose qui a vu l’arrivée des éléments de la police. L’affaire sera portée dans les juridictions compétentes de la ville de Yaoundé. Le 05 Octobre dernier le personnel soignant ayant participé au traitement de la défunte Andrea ont été mis en détention préventive à la prison Centrale de Nkondengui . Chose qui révolte l’ordre des médecins qui envisagent selon certaines sources faire grève.
Cette affaire est très délicate et très sensible du fait qu’il met en lumière deux problématiques : la première est celle de la protection du personnel soignant. En effet, ces personnes sont la plus part de temps dans une situation inconfortable dans les hôpitaux. Ils sont souvent victimes des agressions de certains patients qui leurs prennent souvent pour responsable de leurs maux et parfois de leur malheur. Plusieurs ont même perdu la vie, abattue par les gardes malades ou alors certains membres de la famille, d’autres les accusent de tout. Face à cette forte exposition à ce type de dérives. Ce qui se passe actuellement peut alors être perçu par l’ordre comme une façon de les jeter à la vindicte en ayant à l’esprit que le médecin ne soigne pas la mort mais la maladie et qu’au demeurant, il ne saurait se substituer à Dieu. La Seconde Problématique, soulève des cas d’erreurs médicaux qui sont effectivement souvent à l’origine de la perte ou des handicapes très grave parfois irréversibles des patients. En clair , laisser faire chaque fois en se consolant de ce que c’est « Dieu qui prend et qui donne » donne carte blanche aux brebis galeuses de la profession qui continueront à perpétuer ces erreurs parfois totales dans une complète impunité. Et donc , la justice qui a pour devoir de civiliser la société est indiquée pour faire toute la lumière sans aucune intimidation ou complaisance . La seule vérité dans cette affaire est que c’est une grosse perte pour les parents qui ont perdu leur enfant et les soignants qui ont perdu leur patient. Parfois, un meilleur arrangement serait parfois indiqué. En tout cas la Justice est dessus vivement que le droit et tout le droit soit dit !
Simon Metsengue