Cameroun/Sécurité : Anye Nsoh Tué par le « Dialogue »
Le journaliste Anye Ndé Nsoh a été lâchement assassiné dimanche 7 mai dernier par les terroristes Ambas à Bamenda dans le Nord-Ouest Cameroun. Plusieurs jours après, la communauté Internationale, Reporter Sans Frontière et certains groupes de Travail de l’ONU ainsi qu’ une certaine Société civile et une certaine presse adeptes du dialogue à tout vent sont muets. Est-ce obligé pour l’ordre gouvernant de dialoguer avec de vulgaires criminels ?
Le Journaliste de la radio Dreams FM a trouvé la mort dimanche dernier dans un bar de Che Street à Bamenda. Peu de temps après ses collègues sont descendus dans la rue pour exprimer leur indignation et leur raz le bol. Un jour plus tard l’un des financiers du terrorisme Camerounais au Nord-Ouest et au Sud-Ouest a revendiqué l’assassinat de ce jeune journaliste prétextant que c’était une erreur. Ce drame survient quelques jours après la journée mondiale de la liberté de la Presse tenue le 03 mai dernier, à cet effet, Reporter Sans Frontière classait le pays de Paul Biya 136ème. Comme pour dire que le pays est un gros risque pour les journalistes et la liberté de presse.
Anye Nsoh subissait des pressions comme plusieurs journalistes par ces vulgaires criminels d’une autre époque qui voulaient maintenir les populations de Bamenda dans la peur. Pourtant, fort est de constater que les forces de défense et de sécurité ont fait un travail remarquable nettoyant la capitale régionale du Nord-Ouest de ces hors la loi, par plusieurs opérations, l’une des plus efficace est « Clean Bamenda ». Ils se sont fondus dans la population pour commettre leur forfait.
C’est tout de même inacceptable, ce que font une dizaine d’Etat dans le monde pour la plupart des pays occidentaux. Ils hébergent des financiers du terrorisme pourtant c’est eux qui clament partout lutter contre cette gangrène. Le 28 avril certains se sont regroupés en Belgique après l’échec de l’épisode du Canada pour réclamer une intervention au Cameroun de la part de l’ONU. Comment des gens qui commanditent des crimes des enfants, des femmes, financent les attaques des écoles peuvent continuer librement de se réunir dans certains pays ? Pourtant certains pays comme les USA ou encore le Nigéria ont finis par comprendre la dangerosité de laisser prospérer une telle nébuleuse dans leurs territoires respectifs. Au Cameroun, on peut réclamer justice pour Martinez Zogo mais pour son confrère d’expression anglophone Anye Nsoh c’est plutôt le Dialogue qui est demandé. Il devient urgent pour Yaoundé de dépouiller ces deux régions des minuscules poches de terroristes commettent ces forfaits sporadiques.
Simon Metsengue