Cameroun /sécurité : Biafra et Amba unis pour le terrorisme !
Le BIR a mené des opérations sécuritaires dans la localité d’Isanguele dans la péninsule de Bakassi région su Sud-Ouest Cameroun en début de semaine mettant en déroute plusieurs terroristes qui en avaient déjà fait une base. Chose curieuse, les soldats camerounais ont trouvé des drapeaux biafrais dans leurs camps. S’agissait –il d’une trouvaille anodine ou alors d’une preuve de l’implication du Biafra dans la crise sécuritaire des régions anglophones du pays de Paul Biya ?
Des sources concordantes renseignent que le Bataillon d’intervention Rapide, le 16 Aout dernier forces spéciales camerounaises ont envahi un camp terroriste à Isanguele arrondissement de Bakassi dans le Sud-Ouest du Pays faisant suite à de violentes altercations quelques semaines avant contre les miliciens nigérians du groupe Ligue des Nations du Biafra (BnL) dans la même localité. Quelques jours plus tard l’un des leaders du groupe Nigérian Ita Bassey a dit ne pas avoir peur des forces spéciales Camerounaises (BIR) tout confirmant l’attaque. “Nos membres n’ont pas peur d’un renfort militaire à Isangele car nous menons une véritable course.” Ou encore “Nous sommes prêts à mourir pour notre cours d’eau ” Peut-on lire du communiqué de ce leader Nigérian du BNL. Puis c’était autour de Simon EKPA de demander aux « forces de défense camerounaises de rester à l’écart des groupes de libération du Biafra » il continue en disant « Notre attention se portera bientôt sur les forces camerounaises parce qu’elles ne peuvent pas s’occuper de leurs affaires ». Simon EKPA est le porte-parole du groupe BNL reconnu terroriste par l’Etat Nigérian depuis 2013.
Une négociation permanente entre Amba et Biafra
Il y a quelques semaines, Simon EKPA a été vu à Calcutta en Inde avec Ayaba Cho le plus grand financier du terrorisme camerounais logé et protégé par l’Etat norvégien au su et au vu de l’Union Européenne. Ce n’est pas la première rencontre, ils ont multipliés des rencontres au Nigéria et en Europe ces derniers mois. Les assauts des indépendantistes Biafrais dans la péninsule de Bakassi ne sont donc pas anodins, ils sont le fruit de la concertation entre les deux groupes. C’est évident car, l’armée du Cameroun a suffisamment fragilisé les ambas que leur leader ont fini par être obligé de rechercher des coopérations criminelles pour arriver à accentuer la violence dans les régions anglophones. Ils ne les recherchent pas seulement chez les indépendantistes biafrais mais aussi à Boko Haram où Ayaba Cho avait versé en 2020, 535 millions de FCFA pour s’attacher les services de la nébuleuse islamiste.
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A qui profite ce terrorisme à visage découvert ?
Il serait naïf de croire que l’auréole de feu qui est nourri de façon permanente dans le delta du Niger en particulier et dans le golfe de Guinée est un fait anodin. Il est bien évidement entretenu par les puissances impérialistes qui cherchent par la violence à s’implanter dans cette région du monde la plus riche de la planète. Comment comprendre que les pays de l’Union Européenne qui prétendent lutter contre le terrorisme, protègent un terroriste en la personne de Lucas Ayaba Cho en Norvège ? La seule façon de comprendre cela est tout simplement d’intégrer que sieur Lucas Ayaba Cho est tout simplement un pion de ceux qui sont ses protecteurs et qui en fait tirent bénéfice de ces crimes et horreurs au Nigéria et au Cameroun. C’est justement cet Etat de chose qui implante solidement les pays comme la Russie ou encore la Chine qui ne viennent pas créer des foyers de tension dans ces pays mais mettent à leur service des arguments économiques et technologiques. Aussi longtemps que l’Occident utilisera le terrorisme et la violence comme approche pour contraindre et soumettre certains pays, proche sera aussi son déclin.
Bertin Metsengue
