Cameroun/Sécurité : ces Pilates…. Ils ont choisi Barrabas !
L’adjoint au maire de Bamenda II a été kidnappée et assassinée par des terroristes Ambas du groupe ADF selon les sources locales. A quoi renvoie le silence complice de la classe politique, société civile et la communauté internationale sur cette barbarie indescriptible ?
JOKO FRIDA, adjoint au maire RDPC de la commune de Bamenda II département de la Mezam , région du Nord-Ouest a été enlevée et assassinée par les terroristes Amba du Groupe ADF selon plusieurs sources locales après avoir participé à la projection du documentaire sur le Président Paul Biya qui était à sa 9ème étape. Son corps a été retrouvé en pleine rue de la dite commune baignant dans une mare de Sang. La militante de première heure du parti du flambeau, septuagénaire à peine a pris une part active dans la mobilisation qui a abouti à la parfaite réussite de la projection du film documentaire « Paul Biya, Un Grand Homme d’Etat au Destin Prodigieux » dans la ville future du Cameroun.
Incapable d’empêcher que les populations de Bamenda communient aux côtés des autres régions du Cameroun sur le chemin parcouru avec le Renouveau durant les plus de 40 ans que cela dure, ils ont choisi de s’attaquer à une militante de 3ème âge, une personne qui ne pouvait se défendre, ils l’ont enlevé, trainé comme Jésus Christ sur la Route de Golgotha et l’ont assassiné de sang-froid. Ces vulgaires criminels ne sont pas à leur premier forfait. Les cas sont légion dans les 2 régions dite anglophone : Florence Ayafor, 46 ans, mère de 03 enfants avait été elle aussi, enlevée puis décapitée le 29 Septembre 2019. Le 11 Aout 2020, Confort Tumazan, 35 ans a été découpée vivante dans une rue de Muyuka ligotée aux poignets le tout filmé et diffusé dans les réseaux sociaux. Alors que les Camerounais en étaient encore traumatisés, le 24 octobre 2020, ces terroristes s’en sont pris à 7 enfants qu’ils ont tués et blessant au moins 13 autres dans une école à Kumba. Outre ces cas qui ont été médiatisé, la crise compte plus de 6000 personnes ayant péri dans les mêmes circonstances.
Si le Gouvernement et l’immense majorité du peuple Camerounais ont toujours été meurtris et indignés comme c’est encore le cas pour l’assassinat de Joko Frida ce lundi 28 Octobre, une certaine opposition, défenseurs des « Droits de l’homme » , une certaine Communauté Internationale ainsi que certains médias « mille collines » en sont à la flagornerie et à l’indifférence. Pour faire façon, ils ont toujours accusé le gouvernement de refuser d’ouvrir un « dialogue franc et sincère » avec ces barbares et les ont toujours donnés carte blanche pour continuer de semer mort et désolation auprès des populations de ces deux régions. Ce début de semaine encore, ils sont devenus muets, rien à dire car c’est une militante du RDPC qui a été tuée , elle n’est pas un être humain, non elle ne mérite aucune protection des droits de l’homme. A Contrario, Simon Lonkana Agno alias Longuè Longuè a rendu public une vidéo vieille de plus de 5 ans mettant en scène des actes de torture qui impliquerait les agents des forces de défense a suscité l’indignation de ces directeurs de conscience autoproclamés criant au « barbarisme d’Etat » d’autres ont qualifié le pays d’être une dictature féroce. Celui qui se fait appeler le « Libérateur » condamné en France pour viol sur enfant à 8ans de prison mais qui n’en a purgé que 3 et a été extradé au Cameroun grâce à la diplomatie camerounaise. Il a été mis sous liberté conditionnelle jusqu’à la fin de sa sentence. Barrabas libéré, il est devenu le symbole de la vertu et de la lutte des droits de l’homme. Quelle noble mission surtout lorsque dans un pays qu’on a longtemps qualifié de sangsue de l’Afrique, on peut bénéficier d’un visa long séjour et un statut de réfugié politique. Le Champagne coule donc à flot avec ses amis de la BAS. Le coup a réussi.
Une dame , une mère, une Grand-mère , élu de la Nation condamné à Mort par de vulgaires assassins dans un silence coupable d’une certaine opinion qui s’est agité pour défendre quelqu’un , connu pour ses crimes sur mineur et qui voulait regagner la belle vie en occident au prix de la traitrise de ses amis et soutien d’hier. L’histoire de la passion de Jésus Christ se répète : Dans le Nouveau Testament de la bible, doctrine Chrétienne, Pilate donne au peuple rassemblé le choix de sauver Barabbas ou Jésus, et la foule lui crie de libérer Barabbas, un vulgaire meurtrier juif condamné à perpétuité par les tribunaux juifs. Alors, Joko Frida en Héroïne et Martyr, tombée sur le Champs d’honneur pour défendre la démocratie et la liberté d’opinion a versé son sang tel, l’agneau immolé afin de sceller aux côtés des autres martyrs l’indivisibilité et caractère sacré du peuple Camerounais maitre de son destin. Eternelle reconnaissance à la brave et courageuse démocrate Joko Frida. Avé Madame le Maire !
Simon Metsengue