Cameroun/Société: Qui et pourquoi veut-on ternir l’image de Paul Biya à Sangmelima ?

Cameroun/Société: Qui et pourquoi veut-on ternir l’image de Paul Biya à Sangmelima ?

Les émeutes ont à nouveau éclaté ce jour à la suite d’une histoire sordide entre deux individus l’un autochtone et l’autre allogène. Le hasard conduisant à la mort accidentelle du Natif de Sangmélima a jeté le feu aux poudres. Sangmélima est-elle prisonnière des chantres du repli identitaire  anti Biya ?

La capitale départementale du Dja et Lobo est de nouveau l’épicentre des scènes de violence à la suite d’un malheureux incident au bout duquel il y a eu disparition d’un jeune homme natif de la localité. Il trouve la mort selon certaines sources à la suite d’une discussion avec promesse de mort entre le disparu et un de ses collègues de tribu Bamoun. Cette disparition tragique a été l’élément déclencheur d’une série de violence à caractère tribale ayant fait plusieurs blessés. Les forces de police et de gendarmerie ont été mis à contribution pour ramener les uns au calme.
Les 09 et 10 octobre 2019, à la suite d’un mort tragique d’un conducteur de moto natif de la localité, les émeutes ont éclaté, pillage et autres s’en sont suivi. Certaines sources ont laissé entendre que c’était le fruit d’un ras le bol généralisé du fait d’une certaine impunité dont sont victimes les populations autochtones. Selon les mêmes sources, ceux-ci sont victimes de : assassinats, viols, trafics des organes et ossements humains ceci sans la moindre intervention des forces de l’ordre. Si l’on s’en tient à ces sources, les mêmes causes risqueraient produire les mêmes effets. Pour l’heure, Sangmélima, ville reconnue d’une propreté exemplaire est devenue ces dernières heures l’ombre d’elle-même.

Qui et pourquoi manipulent-on la jeunesse de Sangmélima ?

La tribu ne saurait être responsable des mauvais agissements d’un individu. La faute ne saurait être collective. Les criminels et les vandales n’ont pas de tribu. Ils doivent être les seuls responsables de leurs actes. Cette situation traduit aussi, la lenteur ou le laxisme à punir les perpétrateurs des exactions qui crée des conséquences néfastes aux populations locales. Mais une fois de plus, nul ne saurait se faire justice dans un Etat de droit comme le Cameroun. Les Bamouns, les Bulus , les Ewondos et les Ntumu qui majoritairement y vivent dans cette belle ville sont condamnés à le demeurer en paix et dans la concorde. Mais une chose échappe à l’entendement de l’opinion la mobilisation des émeutiers qui cache mal les luttes politiques visant soit à attirer l’attention du Président de la République ou alors visant à ternir son image. En clair, Sangmélima chef-lieu du département d’origine du Président Paul Biya fréquemment victime des émeutes renvoie à l’opinion l’idée d’un désamour. C’est cette image que ceux qui se cachent derrière, recherchent et donc ils utilisent de tels prétextes pour à chaque fois attirer l’attention de Paul Biya pour faire basculer les choses dans un sens comme dans l’autre. La Nuit aux longs couteaux n’a pas fini de dévoiler ses méandres. Qui vivra mais épargnez les pauvres jeunes dans ces luttes futiles et contre productives pour le développement !

Simon Metsengue 

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