Cameroun/terrorisme : Bamboutos, nouveau théâtre de la barbarie des « ambas » ?

Cameroun/terrorisme : Bamboutos, nouveau théâtre de la barbarie des « ambas » ?

Une trentaines d’assaillants venus de la Région du Nord-Ouest ont massacrés des populations civiles en plein dans le village de Bamenyam département des Bamboutos – Région de l’Ouest ce 21 Novembre 2023 au petit matin   

Les autorités de la Région de l’Ouest annoncent une attaque terroriste ce 21 Novembre 2023 au village Bamenyam département Bamboutos, par des assaillants venus des localités voisines du Nord-ouest à bord d’une trentaine de motos. Ils ont encerclé le marché et ont ouvert le feu sur les populations. Le bilan provisoire fait état de 08 morts, une dizaine de personnes enlevées et d’importants dégâts matériels. Ce n’est pas la première fois que les terroristes Ambas déportent leur fureur hors des régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest. Le 23 Décembre 2018, les Ambas avaient frappé le village de Bangourain dans le Noun bilan 1 morts et plusieurs blessés sans oublié les maisons incendiées. Le 07 mars 2020 dans la localité de Galim, département des Bamboutos a fait 08 victimes donc 02 gendarmes, 02 policiers, et 04 civils.

Seulement pour ce mois de Novembre, les terroristes Ambas ont fait de nombreuses victimes il y-a quelques jours Manfé, département de Manyu, Région du Nord-Ouest plus d’une vingtaine de morts. Seulement cette crise qui dure depuis plus de 6 ans et qui a déjà fait plusieurs milliers de morts a pris une autre tournure. Alors que les Camerounais parlaient d’un crise interne, dernièrement les forces de défense ont rattrapé les vulgaires criminels à l’origine du forfait de Manfé. Contre toute attente, ces criminels sont de nationalité étrangère. Cette découverte renforce la dénonciation faite par plusieurs leaders d’opinions qui pensent que les Camerounais ne peuvent pas eux-mêmes s’autodétruire de la sorte. Tout compte fait, cette crise qui malgré les efforts consentis par les pouvoirs publics, persiste pour des raisons autres que celles évoquées. Il devient urgent pour Yaoundé de faire le point sur toutes les pistes de solutions mis à contribution puis de dégager d’autres pistes plus courageuses et certainement plus ferme.

Simon Metsengue

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