Cameroun : les peines d’un géant  !

Cameroun : les peines d’un géant !

le dénigrement du Cameroun est devenu un réel appât du gain . Certains médias et leaders d’opinion sont passés maître dans l’art . Qui sont-ils ?

“Chère Patrie, terre chérie, Tu es notre seul et vrai bonheur, Notre joie, notre vie, À toi l’amour et le grand honneur” refrain emblématique de toute une Grande Nation, un Grand peuple et une Grande République est devenu inaudible à une catégorie de Camerounais leaders d’opinion, leaders politiques et acteurs de médias et hauts commis de l’ État plus préoccupés par leur profit égoïste , leur image propre, leur célébrité que par ” le seul vrai Bonheur” le Cameroun” .

De quoi s’ agit il ?

Le phénomène de diabolisation et d’ anarchisation de l’ État du Cameroun prend le pas au Cameroun en 2016 . Année à laquelle certains Camerounais ont choisi de prendre les armes contre le pays arguant la frustration. Celle-ci pouvait alors selon eux justifier un bain de sang . 6000 morts sur le carreau et au sein d’une certaine opinion, les discussions avaient court sur le Sécession. Certains justifiant même la barbarie et le terrorisme. C’est la liberté d’expression de ton chantent ces profanateurs de la République. Cette déferlante a amorcé la fragilisation de l’État et les institutions du pays . C’est dans cette ambiance que la Présidentielle de 2018 arrive . On va assister à l’ accentuation de ce phénomène qui va finir par mettre à mal les institutions chargées de l’organisation des élections. Ici un acteur sans aucune preuve a plongé le pays dans une crise post électorale durant des années. Phénomène qui a fini par faire naître des groupes fascistes ethniques qui ont même vandalisé certaines ambassades du Cameroun à l’ Étranger . Des artistes ont été violentés pour avoir presté dans un meeting. Des terroristes ont été financés par des camerounais pour tuer des populations. Tout ceci pouvait se justifier par la haine contre un régime qui a trop mis long selon leur dire .

Le statuquo de l’ Autorité politique un catalyseur ?

Outre les crises sécuritaires auxquelles le mandat des Grandes Opportunités a hérité, va s’ajouter la crise sanitaire mondiale COVID 19 . Crises qui vont davantage exacerber les difficultés des Camerounais les rendant plus vulnérables et par conséquent prompt à accorder du crédit à des idéologies anarchistes et révolutionnaires. Ce d’autant plus qu’au sommet de l’ État , aucun remaniement ministériel n’ a eu lieu qui aurait pu contempler le peuple camerounais durant cette période difficile. Bien rappeler que le pays perdu 04 membres du gouvernement et 2 ont démissionné. Plusieurs affaires qualifiées de scandales ont émaillé ce mandat qui vient de s’achever : la gestion ambiguë des fonds COVID , la Can, l’ assassinat crapuleux du journaliste Martinez Zogo entre autres . Sans oublier la guerre réelle ou pas des clans qui animent les médias depuis des années. Tout ceci a participé à faire rouler sur du velours la doctrine anarchiste qui fait rage en ce moment au Cameroun et qui est sans aucun doute à l’origine de la baisse de performance du Président Paul Biya à la précédente élection présidentielle d’Octobre dernier.

Comment en sortir ?

Les Camerounais sont donc pris à l’ étau d’une doctrine de profanation de l’ État et des institutions et d’une démarche de l’ Autorité politique dont ils n ont jamais été habitués. Il faut donc agir en neutralisant la propension de cette doctrine anarchiste par ses canaux de diffusion classique et populaire. Cela revient à stopper l’ivresse de liberté d’expression qui prend possession de l’opinion . L’ État doit financer les médias privés non plus par des aides à la presse mais par des subventions bien définies et leur faire signer une sorte de patriotic Act pour la promotion de la réputation de l’ image du Cameroun qui ne mérite pas cette image hideuse qu’on lui donne . Il devient aussi urgent de sortir du statuquo dont le gouvernement camerounais est plongé depuis 2019. Cela va certainement empêcher que le mandat des grandes espérances, Mandat des Grands combats n’héritent pas des tares des mandats précédents.

Simon Metsengue 

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