Campagne Présidentielle : l’ IA au service d’un dangereux loser !

Campagne Présidentielle : l’ IA au service d’un dangereux loser !

À une semaine de la fin de la campagne électorale, il est évident que certaines équipes de campagne font preuve d’une grande ingéniosité en abusant de l’intelligence artificielle pour tromper l’électorat. c’ est quoi le projet  ?

C’est le RDPC qui a commencé à recourir à cette technologie dans le montage de son clip de campagne, dans le but de polir les images et de les rendre plus agréables à voir. D’autres équipes de campagne de certains candidats en lice ont pris le relais. Cabral Libii a utilisé l’IA pour exagérer certains faits lors de sa tournée en Europe, mais aussi dans au terroir. Celui qui pousse cet usage à l’extrême est bel et bien Issa Tchiroma Bakary du FSNC.

À Garoua, dans le Nord, comme à Tsinga, Yaoundé 2ème, département du Mfoundi dans la région du Centre, le candidat du FSNC a fait un usage abusif et grossier de cette technologie dans le but de forcer son audience.À Garoua, les experts de l’IA sont formels : les équipes de l’ancien ministre ont repris les images de l’intronisation du Lamido de Garoua pour faire croire à une forte affluence lors du meeting de Tchiroma dans la Bénoué, alors que celui-ci n’a pas réuni 3000 personnes. Il en est de même pour la place du lycée de Tsinga, un vendredi, jour de prière, non loin de la brique et à l’heure de sortie des classes.
Le lieu où se tenait le meeting était très évocateur. Ce petit stade encastré entre 2 murs, délimité par le portail du lycée de Tsinga et qui sépare la petite esplanade du marché artisanal de Tsinga fait à peine 2000 m2 et donc 1500 à 2000 personnes dans un lieu pareil devraient en causer des bousculades. Avec l’ usage de l’ IA sur les ces images grossis par 100 ou 200 on obtient une foule virtuelle de 100 à 200 mille personnes. Tel était le but recherché.

Qu’est-ce qui se trame dernière cette manipulation ?

Il devient de plus en plus évident que Issa Tchiroma Bakary est dans une stratégie construite pour convaincre l’opinion internationale, à travers de grossiers montages d’intelligence artificielle, qu’il est soutenu massivement par le peuple camerounais, alors qu’il s’agit d’une démarche mensongère.

Cette manœuvre est si minutieuse qu’il a déjà commencé à discréditer le Conseil constitutionnel et Elecam, qu’il accuse d’être à la solde du régime RDPC. Ainsi, au soir du 12 octobre prochain, il pourrait se déclarer vainqueur et tenter de convaincre l’international de ce fait, au vu des moyens qu’il déploie dans sa campagne.De plus, les réseaux LGBT et certains financiers des crimes dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest montrent clairement aujourd’hui que la Françafrique a son homme en Tchiroma. Mark Bareta, sulfureux criminel, qui finance depuis 2016 d’horribles crimes contre les populations dans ces régions, a annoncé faire allégeance à Tchiroma Bakary.Depuis 2016, le RDPC ne cesse de dire que cette crise n’est pas une crise identitaire, mais plutôt un enjeu géopolitique. Cette présidentielle confirme que la Françafrique se bat pour reprendre le Cameroun afin de ne pas perdre l’Afrique Centrale, alors que l’UEMOA est déjà fragilisé par la création de l’ AES. Ils ont donc concentré toutes leurs forces dans cette bataille. Alice Kom des LGBT et les financiers du terrorisme Ambazonien ont choisi leur camp. Le 12 octobre, le peuple choisira le sien. Mais une chose est sûre : rien ni personne ne pourra dévier la trajectoire du peuple camerounais, souverain et maître de son destin. La Françafrique et l’impérialisme occidental se trouvent désormais face à un Cameroun résolu. Seule trajectoire, seule direction : l’Émergence 2035 avec Paul Biya.

Simon Metsengue 

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