Football/Justice Espagnole : Que Cache la condamnation de Samuel Eto’o ?

Football/Justice Espagnole : Que Cache la condamnation de Samuel Eto’o ?

Samuel Eto’o, ancien international camerounais de football professionnel a été condamné à 22 mois de prison cette fin de semaine par la justice espagnole accusé d’avoir fraudé le fisc entre 2006 et 2009 alors qu’il était sociétaire du FC Barcelone. L’international Camerounais est le énième ancien joueur d’une longue liste non exhaustive de stars mondiales ayant été inculpées de fraude du fisc en occident. Qu’est ce qui peut expliquer ces condamnations à répétition des anciennes stars de football du ballon rond dans le vieux continent ?

Les Faits

C’est une affaire qui suit le Goaliador camerounais et meilleur buteur de tous les temps de la CAN depuis plus d’une décennie. L’affaire remonte en 2006 lorsque Samuel Eto’o était sociétaire du FC Barcelone avec qui il a gagné plusieurs trophées parmi lesquelles la Champions league Européenne. Il lui a été reproché d’avoir dissimulé ses droits de publicité de plus de 3.5 millions d’euro dans deux sociétés en Hongrie et en Espagne. Le Fisc espagnol ayant découvert cela avait saisi la justice pour rentrer dans ses droits. Le camerounais devait verser 45% de ses revenus publicitaires et même de ses avoirs en général au fisc. Il avait donc reconnu les faits et il a été frappé de reverser 14 millions d’euros d’amendes. Il a commencé à payer par traite. Jusqu’en Décembre 2021, quand les réseaux de la mafia hostile à sa présence à la FECAFOOT vont réveiller l’affaire pour tenter de le discréditer, il ne restait plus que 1 millions d’euros. L’on apprend en cette mi 2022 qu’il a été condamné à 22 mois de prison ferme même s’il ne sera pas incarcéré et devra payer 200 millions de FCFA (monnaie locale au Cameroun) un peu plus de 300 000 Euros. Insignifiant par rapport à la somme initiale.

Le FISC, un instrument de servitude contre les expatriés !

Le cas Samuel Eto’o Fils n’est pas isolé. Les victimes de ce bourreau se comptent en dizaine voir en centaine de talents d’Amérique latine et d’Afrique. Ronaldinhio , ballon d’or Européen, meilleur joueur lors de son passage en Espagne avec tous les contrats publicitaires et autres salaire astronomique qu’il a pu avoir est rentré au bresil pauvre comme une souris d’église. Il a même été incarcéré. C’est son coéquipier du FC Barcelone Samuel Eto’o qui était venu à son secours. Neymar connait les mêmes déboires, Lionel Messi et autres sont tous victimes de ce phénomène. Et pour cause, lorsqu’on a un contrat de 10 millions d’euro et que le fisc prend 5 millions, que le manager prendra 1 million, le club qui vous libère outre le montant du transfert doit avoir pratiquement le ¼ du contrat et du salaire. Les charges locatives et autres du joueur, que reste-t-il vraiment ? On finit par se rendre compte que les joueurs sont des instruments au service du fisc. De vrais guichets automatiques.

Condamnation ou acharnement

Sorti de ce capharnaüm et être debout comme Samuel Eto’o sans être ébranlé, est un véritable miracle. Cette démarche de toujours agiter la presse internationale pour faire croire au monde entier que l’esclave est le bourreau, s’assimile à de l’insulte à l’endroit d’un homme qui grâce à son talent a produit au contribuable espagnole plusieurs dizaines de milliards de FCFA dans des méthodes esclavagistes. Cela n’est ni plus ni moins que de la persécution et de acharnement. Pour ceux et celles des africains qui continuent de croire que les joueurs de football africains évoluant en Europe sont riches, ils sont soient naïfs soient pas du tout sérieux. Ces jeunes partent en esclavage et lorsqu’ils sont moins rentables rentrent chez eux soit pauvres et malheureux, ou alors sont jetés en prison tout simplement par leur maitre. Avis donc à ceux qui disent lutter pour les droits de l’homme, voilà un cas d’exploitation sauvage des humains !

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