France/Noce de Chêne débarquement de Provence : Paul Biya contre l’impérialisme culturel
Le Président Paul Biya, seul Président Africain à prendre parole à la Nécropole nationale de Boulouris ce 15 Aout 2024 a tenu à plaider pour le respect des traditions et cultures africaines.
Paul Biya est arrivé en France ce 15 Aout 2024, fête de l’assomption très chargé. Il était attendu devant l’histoire. Le motif est simple l’Afrique est devenue le centre du monde, une belle femme que tout le monde convoite. Elle a retrouvé au fil du temps une importance stratégique, et ce, pour des enjeux à la fois économiques que sécuritaires. Paul Biya en sa qualité d’acteur clé de cette hégémonie géostratégique de l’Afrique dans le monde a choisi ce moment que lui offrait son homologue Français Emmanuel Macron pour parler de l’impérialisme culturel que subit plusieurs parties du monde en général et l’Afrique en particulier. Cette imposition par une communauté généralement politiquement ou économiquement dominante de divers aspects de sa propre culture à d’autres non dominantes est source de plusieurs conflits et tensions dans le monde. À cette ère l’occident a érigé sa culture en une qui soit universelle sans tenir compte de l’existence d’autres cultures. Pour l’imposer au monde entier, on a parfois recours à de la violence. Plusieurs régions dans le monde sont mises à feu et sang. Paul Biya, mendiant de la paix a mis le doigt au bon endroit-là ou ça fait mal « Cette vision était respectueuse de nos différences, respectueuses de l’infinie diversité des hommes, des cultures, des religions, des civilisations. Cette vision-là, reconnait à chacun de nous un droit égal à la dignité. » dixit Paul Biya
Cette phrase impopulaire chez les pays du Nord est devenue en quelques heures un véritable crédo dans les pays du Sud qui souffrent dans leur chair et leur être le dictat violent d’une culture étrangère sur les leurs. Paul Biya veut que ça cesse. Que cesse le fait d’ériger en valeur universelle certains comportements assimilés par d’autres comme des contre valeurs et déviances. Que cesse la primauté du droit de la force sur la force du droit, que cesse la banalisation et la profanation des cultures et des croyances des autres au profit des cultures ou croyances autoproclamées universelles. Il n’y avait que Paul Biya Grand sage d’Afrique pour le dire. Fort de ses 91 ans, droit sur ses jambes, il n’y avait que le vieux pour dire cette vérité et cette injustice qui met à mal la paix. Un vieux, très vieux qui cumule excellences morales et une remarquable connaissance des affaires du monde.
Simon Metsengue
