Human Rigths Watch/crise anglophone   : Une démarche questionnable sur le Cameroun…

Human Rigths Watch/crise anglophone : Une démarche questionnable sur le Cameroun…

Paul Biya a réaménagé le dispositif sécuritaire au Nord-Ouest et au sud-ouest  en mi-juillet dernier ce qui fait passer un sale temps aux  irrédentistes et aux vulgaires criminels qui rendaient insupportable la vie des populations dans ces régions. Le travail fait en 2 semaines par  le haut commandement de la 5ème région militaire et de Gendarmerie remet en service un autre acteur et soutien affiché du terrorisme Amba : l’ONG  Human Rights Watch    

Des explications du Dr Didier BADJECK

Cameroon Consulting and Prospective

 

 

Loin de considérer que les forces de défense et de sécurité du Cameroun soient exemptes de critiques dans la lutte acharnée et légitime qu’elles mènent contre les actions terroristes qui perdurent,  notamment dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest, les rapports sulfureux d’Human rights Watch  contre ces forces s’empilent au fil du temps, paraissant comme un harcèlement, en même temps qu’ils se colorent à tout le moins de subjectivié, sous la signature habituelle et corrosive d’une certaine Ilaria Allegrozzi, chercheuse senior de cette ONG, dont la ligne éditoriale inflexible dédouane le bourreau pour le transformer en victime.

Ilaria Allegrozzi, des relations continuellement difficiles avec les forces de défense et de sécurité camerounaises

Les rapports de la chercheuse avec le Cameroun sont restés controversés et teintés d’acharnements, rendant du coup célèbre cette analyste qui vit aujourd’hui à Londres et qui ne se défait pas de ses premiers amours : ceux de cribler les Forces de défense et de sécurité camerounaises de « preuves accablantes » sur des présumées exactions perpétrées sur les théâtres opérationnels. Tout avait commencé avec Amnesty International dans la guerre que le Cameroun menait et continue de mener contre le groupe terroriste Boko Haram. L’objectif réticulaire de cette amoureuse du Cameroun s’est désormais orienté dans la lutte contre-insurrectionnelle menée par l’armée camerounaise, dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest, spécifiquement contre le mouvement irrédentiste ambazonien. Ce groupe terroriste gagne en popularité à l’internationale du fait de ses soutiens qui, désormais, voilent à peine leur modus operandi, rentrant en droite ligne dans l’apologétisme au terrorisme. Les termes cosmétiques pourtant utilisés jusque-là, pour préserver la paix dans ces régions avaient désigné le mouvement des ambazoniens comme étant un mouvement irrédentiste tout court, se réclamant d’une vertu idéologique et politique. Mais en réalité, il ne s’agit ni plus ni moins que d’un mouvement terroriste dont les faits d’arme sont ceux de tuer, violer, empêcher aux enfants de se scolariser et inhiber le développement de ces deux régions pourtant riches et agricoles, dont la richesse s’est dégradée depuis le début des hostilités. La population active fortement rurale s’est déplacée et vit au petit bonheur de quelques activités dans le reste du pays qui, fort heureusement, traduit la réalité de l’unité nationale, sans stigmatisation aucune. Le schéma de disgrâce de l’armée camerounaise est classique. Dès la parution d’articles de ces ONGs, l’infosphère s’embrasent avec une singulière amplification des chaînes d’information telles que RFI et France 24, coutumières d’une curieuse praxis qui foule l’orthodoxie, tant au niveau de la vérification de l’information que celle de la prise en compte des parties accusées. Les journaux de grande réputation tels que le Washington Post ont depuis détourné leur focalisation auprès de cette guerre, se rendant à l’évidence de la violence extrême des ambazoniens et de la légitimité du Cameroun à protéger son intégrité territoriale. C’est le même combat que mènent des États occidentaux avec une intransigeance non équivoque, sans pour autant essuyer les critiques acerbes et constants de ces ONGs qui s’ingénient à cribler les forces de défense avec pour issue de les décrédibiliser ou de les démoraliser.

 

Les rapports d’Human Rights Watch : des coïncidences curieuses avec le rythme des opérations

Les exactions commises par l’armée camerounaises ne doivent pas être masquées. Ce n’est pas la préoccupation de notre article. Cette armée devrait rester professionnelle en considération d’un des piliers fort de sa réforme opérée en 2001 et axés sur la professionnalisation. Chaque fois que des faits ont été rapportés dans le sens d’un usage excessif ou inapproprié de la force, hors du cadre des règles d’engagement, il nous souvient que le Chef de l’État du Cameroun en personne s’est impliqué dans la recherche de la vérité, en instruisant des enquêtes afin d’établir les responsabilités des auteurs et d’apporter des corrections par des sanctions, et une meilleure préparation des hommes engagés sur les théâtres. Cette posture n’est ni dictée par une puissance quelconque pour autant, le Cameroun étant indépendant, ni par le fait d’une campagne de communication. Le fait qui est troublant sur cette question est la méthodologie scientifique utilisée par Human Rigths Watch et ses envolées descriptives. Cette méthodologie se fonde sur des témoignages d’un échiquier de vecteurs humains contestables et suspects regroupés sans vérification de neutralité, fondamentale pourtant à la constitution d’un rapport d’une telle complexité. Par ailleurs, cette méthodologie fait constamment fi des aspects opérationnels du terrain, de modes opératoires des terroristes qui complexifient les moyens de riposte pour sécuriser les personnes et les biens. Le mode de combat sur le terrain a cessé d’être un maintien de l’ordre renforcé, contre une insurrection armée qui utilise tous les moyens d’attrition contre les forces de défense et les populations, n’hésitant pas quelques fois à utiliser ces populations comme des boucliers humains. C’est un mode de confrontation au sein des populations qui rend encore plus probable les pertes collatérales sans qu’il n’y ait de velléités à tuer les personnes civiles, toute chose qui serait d’ailleurs contre-productrice pour l’État du Cameroun. L’armée, dans les rapports surréaliste d’Ilaria Allegrozzi est à peine dépeinte comme une force d’occupation qui s’attaque à sa propre population, jugée et comparée sur le même piédestal que les terroristes, alors qu’elle mène une mission régalienne, et cela est intolérable et inacceptable. C’est une rengaine constante de cette chercheuse contre l’armée camerounaise depuis toujours qu’il faut dénoncer. Par ailleurs, nous sommes surpris que ces dénonciations montent en puissance au moment où les forces de défense camerounaise ont l’initiative.

Dans ce type de guerre, la sociologie des combats fera toujours qu’il y ait d’une manière ou d’une autre, un usage exagéré de la force qu’il faudrait fustiger. Pour que cet effet final noble soit atteint, il aurait fallu une meilleure collaboration entre les forces de défense camerounaise et ces ONGs qui ont leur place dans le système international, mais qu’un regard à géométrie variable condescendant a éloigné de toute collaboration fructueuse pour la conduite d’opérations saines sur le terrain. L’empressement de certaines radios dites de classe internationale à traiter ce type d’information avec une géométrie variable, malgré notre attachement à la liberté de la presse, nous interroge avec l’autorité scientifique de savoir pour qui roulent ces médias et ces ONGs ? Ces postures sont celles-là qui finissent par créer des phobies au sein des populations pour les pousser vers d’autres acteurs plus respectueux de notre souveraineté.

 

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