Mali/Politique : Biya, modèle de Goitha ?
La Junte Militaire au Mali a demandé un retrait sans délai de la Minusma car faisant partie du problème. S’inscrivant dans la logique de Yaoundé qui a toujours refusé une intervention militaire étrangère sur son sol . Et si Paul Biya avait inspiré Assimi Goitha . ?
Le représentant du Mali au Nations Unies a demandé cette semaine le départ sans délai de la mission des nations unies pour la stabilité du Mali – Minusma du territoire malien. Parce ce que selon Bamako, cette force onusienne malgré ses 10000 hommes fait partie de l’enlisement de la sécurité au pays de Modibo Keita. La Junte Militaire au pouvoir au Mali est sorti de sa réserve au vu des piètres résultats de cette force onusienne depuis près d’une décennie. La situation sécuritaire s’est plutôt dégradé, et le pays avant l’arrivée des Wagner était au 2/3 aux mains des djihadistes. Après avoir expulsé la force Française Barkhane en début d’année , l’ autorité de Bamako dit ne plus supporter la MINUSMA. Bamako s’inspire bien d’un pays comme le Cameroun qui a connu de gros assauts de Boko Haram , une autre agression terroriste au Nord Ouest et Sud Ouest du pays maquillée en revendication sécessionniste. Et pourtant Paul Biya a rejeté plusieurs Fous une intervention militaire étrangère sur son pays. Une décennie après, le Cameroun n’a perdu aucun cm2 de son territoire et donc le jeune Goitha a trouvé qu’il fallait faire confiance aux forces maliennes . Si le groupe paramilitaire russe continue néanmoins d’opérer sur le sol malien , il est aussi à espérer que celui-ci finira par quitter le Mali dans les meilleurs délais non sans avoir mis sur pied une réelle armée Républicaine Malienne.
Assimi Goetha ne se limite pas seulement sur l’aspect sécuritaire mais sur la refonte profonde des institutions à l’image de celles du Cameroun. Un référendum pour la cause est organisé ce dimanche 18 Juin qui consacrera si le” oui ” gagne à une camerounisation du Mali , un État décentralisé, Laïc, avec la création d’un Sénat, d’une cours des comptes et avec un renforcement des pouvoirs présidentiel qui nomme le premier ministre chef du gouvernement et tous les ministres.
Alors que certains opposants et leaders d’opinion du passé continuent de critiquer ces avancées de l’Etat moderne du Cameroun, l’Afrique et le certains pays du monde entier prennent ce pays pour modèle. C’est pour tout cela que son parti le RDPC appelle à nouveau à sa candidature dans tout le pays pour 2025 ou avant car pour l’immense majorité des Camerounais Paul Biya est un homme providentiel à ne surtout pas perdre.
Simon Metsengue