Marche “pacifique ” : À qui la note ?
Les appels au soulèvement maquillés en ” marche pacifique” lancés par Issa Tchiroma Bakary font des victimes à Douala. à qui la note ?
Issa Tchiroma Bakary , candidat malheureux à la Présidentielle du 12 Octobre dernier a décidé de mettre à exécution son désir fou de vouloir imposer aux Camerounais une” transition politique” par la Rue. C’ est ainsi qu’il a lancé ce dimanche 26 Octobre 2025″ une marche pacifique pour montrer au monde entier que c’est le peuple qui choisit son Chef”. Outre les anciennes vidéos des émeutes de 2008 qui ont arrosé la toile ce dimanche par les menteurs d’alertes bien connus du cyber espace Camerounais en guise de propagande, quelques villes ont effectivement connu des marches agitées de mineurs sous l’ effet des stupéfiants utilisés pour la cause avec un épicentre de violence à Douala dans le littoral.
La ville de Douala a connu des scènes de violence savamment préparées à coups de cailloux, de bouteilles et de gourdins de ces mineurs qui selon l’ autorité préfectorale étaient ” sous l’ effet des stupéfiants et animés par des intentions criminelles “. Ces enfants manipulés ont pris d’assaut la brigade de Gendarmerie de Nkololun; les commissariats du 2ème arrondissement et du 6ème arrondissement dans l’ intention de les incendier . Au terme de cette tentative d’ embrasement on dénombre des blessés graves de la part des forces de sécurité et 4 victimes parmi les manifestants ayant perdu la vie.
À qui la note ?
Depuis le 11 Juillet 2025 date de l’ annonce de la convocation du corps électoral pour la présidentielle du 12 octobre 2025 , votre journal n’ a eu de cesse d’interpeller l’ opinion sur la démarche insurrectionnelle de certains acteurs du processus électoral. Ils ont préparé le chaos en discréditant le processus électoral dans le but de diluer la confiance de l’ opinion envers les institutions chargées de l’ organisation des élections afin de justifier ce qui arrive aujourd’hui. N’ ayant pas réussi, ils utilisent les enfants âgés de moins de 20 ans pour leur lugubres projets d’insurrection. Depuis le 13 Octobre 2025, date de l’ auto proclamation de Issa Tchiroma Bakary, on dénombre déjà 5 morts . Cela ne saurait continuer ainsi. Le Cameroun ne peut continuer à subir une telle démarche sans que les promoteurs soient mis devant leur responsabilités devant les juridictions compétences. Un tel climat de peur qui envahit peu à peu les populations ne saurait continuer à cause d’un seul individu fut-il Issa Tchiroma Bakary.
La démocratie dans un État de Droit
Les droits fondamentaux des citoyens de participer à la vie publique et donc au suffrage universel pour élire leurs représentants sont encadrés par le respect des règles que garantit l’ État de droit. Des manifestations ayant pour objectif de mettre à mal cet État de droit sont une démarche subversive qui ne saurait être tolérée dans une République. Ce n’ est pas au Cameroun que cela devrait être le contraire . Tous ceux qui commanditent ou incitent de quelques moyens que se soit cet état de choses doivent faire face à la loi car personne n’ est au-dessus de celle -ci.
La République au dessus de la barbarie
Ce 27 Octobre l’ opinion nationale et internationale saura le vainqueur de l’ élection présidentielle conformément à l’ article 137 du code électoral. La cérémonie solennelle se déroule au Palais des Congrès . Cette cérémonie marque l’ avant-dernière étape du processus électoral qui a débuté le 11 Juillet 2025 avec la convocation du corps électoral. Le peuple camerounais dans son ensemble mérite d’être félicité pour sa maturité et son sens de la responsabilité. Il a fait son choix en dehors de la manipulation des réseaux sociaux, de l’ agitation de certains hommes politiques ou de certains calculs impérialistes. Il a fait un choix de raison qui renvoie le camp présidentiel et l’ opposition dos à dos . Ça ne sert à rien pour certains vaincus de monter des stratagèmes ou encore une insurrection ni au vainqueur de plonger dans le triomphe. Mais le peuple par son choix appelle à une réelle prise de conscience des enjeux de son avenir .
Simon Metsengue
