Présidentielle 2025 au Cameroun :  le Gourou en victime !

Présidentielle 2025 au Cameroun : le Gourou en victime !

C’est le scénario parfait imaginé depuis des années par l’ex- président du MRC et nouveau membre (?) du Manidem, on s’y perd là-dessus d’ailleurs. Maurice Kamto est bien conscient qu’il a mené en bateau depuis le début, les Camerounais (qui ne sont pas aussi nombreux que ça, contrairement à ce qu’il fait croire à l’opinion nationale et internationale). Maurice Kamto ne veut jamais être candidat à l’élection présidentielle de 2025 au Cameroun.

 

  • Violation des dispositions de déclaration de candidature

Pour un féru du droit qu’il est, le Pr. Kamto Maurice la déclaration de candidature doit être légalisée par une autorité administrative et non par la Police ! La signature du candidat doit être passée devant un officier habilité à légaliser la signature, c’est-à-dire un officier ayant une fonction administrative comme le Sous-préfet, le Préfet ou le Gouverneur. Un officier d’État civil peut également le faire mais pas la police.

Dans le droit positif camerounais, la police n’a aucun rôle dans la légalisation des documents électoraux. Cette fonction relève exclusivement de l’autorité administrative. « C’est le grand stratège Pape du Droit qui est allé lui-même au commissariat « légaliser » sa Déclaration : NEMO SENSETUR IGNORARE LEGEM », comme le souligne si bien le Ministre Jean De Dieu MOMO.

Par conséquent, il ne sera pas surpris que sa candidature soit rejetée par l’instance compétente, et en profitera pour claironner sur le toit du monde qu’il est victime d’un acharnement politique de la part du pouvoir de Yaoundé.

 

  • A propos de nullité du mandat impératif

Maurice Kamto était bien conscient que cet argument était Nul et non avenu. Il a néanmoins « emballé » ses affidés et partisans du Mrc, pourtant agrégés de Droit public, Droit constitutionnel, dans ce cafouillis juridique. De l’imposture, de la sorcellerie, de la fumisterie politique, du pur Famla juridique. Ils ont même pris sur eux de le défendre en persistant qu’il sera candidat. Certains sont allés jusqu’à vouloir défier des éminents juristes dans des débats « Face to Face ». Ces « pires aveugles », dont on se pose la question comment ils ont réussi à être embarqués dans une folie pareille, se sont débinés à la fin. Depuis que leur mentor a viré à gauche, une gauche radicale comme le Manidem. Ne dit-on par qu’il n’y a pas pire aveugle que celui qui refuse de voir ? Si Maurice Kamto était sûr de ses arguments à ce sujet, pourquoi n’a-t-il pas fait actez de candidature sous la houlette de ce Parti politique, au lieu d’aller acheter une place au Manidem ?

Par conséquent, il ne pouvait pas être candidat à la candidature sur la base de cet argument. Il ne le savait que trop bien.

 

  • La crédibilité du Manidem en question

Hier encore, le Manidem et son leader Anicet Ekane, parlant du Professeur Maurice Kamto et du Mrc, n’étaient pas en de termes polis ou flatteurs. Parce que le Manidem est au départ une formation politique souverainiste, néomarxiste et anti-impérialiste dont le comportement est d’extrême-droite. D’où vient-il alors de parler d’une alliance avec le Mrc, un Parti tribaliste et anticonstitutionnel, qui a pour seul ambition que la déstabilisation des institutions de la république. La subite alliance clientéliste nouée entre Kamto et le Manidem, qui n’a jamais fait preuve de crédibilité, de consistance, révèle et démontre simplement et à suffisance, qu’il ne s’agit de rien d’autre que de clientélisme, d’affairisme et d’opportunisme pouvoiristes. Une fois encore, c’est ce que Kamto fait croire à Anicet Ekamè. En fait, disons-le, Maurice Kamto ne veut pas être candidat. Il construit depuis des lustres, un contexte de suspicion et de manière préalable, pour provoquer un soulèvement populaire. Ceci, dans le cas où l’élection ou le processus de validation ne lui sont pas favorables. C’est le cas de son meeting sur la place de la république à Paris, où il a mis en avant le sacrifice de 50 Camerounais, pour qu’il soit président de la république. Pour cela, il œuvre pour créer au cœur de l’élection, une crise politique, en jouant sur un sentiment d’usure ou de lassitude gouvernante et du Président Paul BIYA et de son régime.

Par conséquent, il n’y aura que son nouvel allié, Anicet Ekanè, qui sera surpris que sa candidature soit rejetée par l’instance compétente, et en profitera pour claironner sur le toit du monde qu’il est victime d’un acharnement politique de la part du pouvoir de Yaoundé.

 

  • La prétendue démission du Mrc

Il est loisible de constater qu’une fois de plus, le « Pape du Droit », comme Maurice Kamto se veut appeler, a floué les membres de son ancienne formation politique. Son meeting du 5 mai 2025 sur la Place de la république à Paris, a fait l’apologie de la violence. En qualité de président du Mrc. Sachant qu’il démissionnerait quelques semaines après, il aurait dû prévenir ses partisans de cette décision, unilatérale, comme à l’accoutumée. Mais sachant que s’il le faisait, il pourrait être lynché par ces derniers. En effet, ils auraient compris, enfin, que cet individu n’a pas de consistance et de contenance, pas plus qu’une étoffe de leader politique.  « Maurice Kamto n’est plus membre du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC). Le désormais ancien président du MRC a rejoint le Manidem le 27 juin qui porte désormais sa candidature à la présidentielle de 2025 », lit-on sur les réseaux sociaux. Au Cameroun le principe fondamental est celui de l’unicité d’appartenance à un parti politique qui est précisé par l’article 3 alinéa 2 de la loi No 90/056 du 19 décembre 1990 relative aux partis politiques qui dispose que NUL NE PEUT APPARTENIR A PLUS D’UN PARTI POLITIQUE.

Or comme chacun sait Maurice Kamto est le Président National du MRC, il ne saurait être investi par le MANIDEM sans avoir au préalable démissionné de son parti. Et l’article 5 alinéa 2 de la loi précitée dispose que pareille démission PRÉALABLE doit être faite sous la forme authentifiée, c’est-à-dire par-devant NOTAIRE, pour faire foi, et déposée entre les mains du GOUVERNEUR de la Région compétente, lequel dispose de 15 Jours pour la transmettre au MINAT qui en prend Acte. Ce n’est qu’à partir de la prise d’Acte du MINAT que l’intéressé peut être INVESTI par un autre parti politique.

Par conséquent, il continuera de maintenir sa funeste besogne d’incitation à la rébellion et attendra la répression des forces de maintien de l’ordre pour claironner sur le toit du monde qu’il est victime d’un acharnement politique de la part du pouvoir de Yaoundé.

 

  • Maurice Kamto ne veut jamais être candidat à l’élection présidentielle

Au vu de ce qui précède, on comprend que Maurice Kamto est loin de l’intention que les gens veulent lui prêter. En 2020. le Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) n’a pas participé aux élections législatives et municipales du 9 février 2020. Prétextant le hold-up électoral (présidentielle de 2018) et la situation sécuritaire dans les deux régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Par cet acte, Maurice Kamto condamnait non seulement ses partisans en anéantissant leurs espoirs d’une carrière politique, mais, compromettait l’avenir politique de ce Parti. Un plan funeste concocté pour plonger le Cameroun dans le chaos. Ce qu’il avait déjà commencé à vouloir faire, lorsqu’il a amené ses partisans à opérer des actes de vandalisme dans certaines ambassades du Cameroun en Europe.

William Monayong

 

 

 

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