Sécurité : le Monde Chauffe, l’Afrique brûle !

Sécurité : le Monde Chauffe, l’Afrique brûle !

 Une centaine de conflits armés font rage dans le monde perturbant le développement des Etats et l’épanouissement des populations avec Les besoins humanitaires immenses Zoom sur ces conflits qui embrasent le monde en général et l’Afrique en particulier.

Du Soudan en Ukraine passant par Haïti, le Sahel le moyen Orient et l’extrême Orient, les armes crépitent tout en semant au passage mort et désolation. Le conflit soudanais  qui a débuté le 15 avril 2023 et qui oppose l’armée au pouvoir dans le pays et les forces paramilitaires. Des affrontements ont éclaté dans tout le pays, principalement dans la capitale Khartoum et dans le Darfour.« C’est la première fois de l’histoire du Soudan, depuis l’indépendance en 1956 qu’il y a un tel niveau de violence dans le centre », pointe Kholood Khair, qui a fondé le centre de recherche Confluence Advisory à Khartoum. La capitale « a toujours été l’endroit le plus sûr du Soudan, pendant les guerres meurtrières contre des rebelles lancées au Darfour et ailleurs dans les années 2000 », rappelle-t-elle. Si le niveau de violence est à son comble, il est tout de même à noter que ce pays connait un cycle de violence depuis les années 2010 ayant abouti à sa division en 02 Etats le Soudan et le Soudan du Sud. Ses voisin du sahel ne sont pas en reste le Burkina Faso, le Tchad , la Mauritanie, Mali, Niger , Éthiopie  jusqu’en Afrique Centrale en RDC, RCA et Cameroun, les Etats font face à des conflits sécuritaires multiple , terrorisme, rébellion armée et autre provoquant une crise humanitaire de grande ampleur.

 

Pour ce qui est du Moyen Orient, c’est une partie du monde où siège de grands foyers de tension. En Syrie, le conflit, qui dure maintenant depuis plus de 12 ans, a gravement endommagé le réseau d’alimentation en eau, réduisant ainsi l’approvisionnement de plus d’un tiers (entre 30 et 40 %). Dans le domaine de la santé, seuls 52% des hôpitaux sont opérationnels et, cette année, l’augmentation du nombre de cas de diarrhée aqueuse aiguë a encore aggravé la souffrance de la population, soulignant l’importance d’empêcher l’effondrement des infrastructures essentielles. Si ces systèmes venaient à s’écrouler totalement, les effets sur les communautés seraient désastreux, qu’il s’agisse de la prolifération de maladies infectieuses ou du déplacement potentiel de nombreuses personnes, avec tout ce que cela entraîne. « Une situation d’urgence de santé publique, voilà bien la dernière chose dont la Syrie a besoin. »Fabrizzio Carboni, directeur CICR pour le Proche et le Moyen Orient. Au nord-est de la Syrie, la situation humanitaire reste intenable : les conditions de base se détériorent, à l’intérieur comme à l’extérieur des camps. À la mi 2022, plus de 55 000 personnes, dont 70% d’enfants, se trouvaient encore à Al-Hol, le camp le plus important de la région, dans des conditions misérables. Le Yemen voisin subit aussi la dictature des armes.

En Amérique le son de cloche est le même.  En Haïti, plus de trois millions de personnes voient leurs besoins humanitaires exacerbés par la violence armée, les troubles civils et la résurgence des cas de choléra. Les affrontements armés entre des gangs et les forces de police sont en hausse. La violence armée empêche l’accès aux soins médicaux ou dissuade les habitants d’aller chercher de la nourriture. Lorsqu’ils décident tout de même de sortir, le risque d’être blessé reste élevé.« Les hôpitaux fonctionnent à grand peine et l’insécurité suscite la crainte des familles haïtiennes, en particulier celles qui vivent à Port-au-Prince, la capitale. Certaines organisations humanitaires répondent à ces besoins mais il faudrait en faire beaucoup plus si l’on veut éviter un effondrement total des services essentiels. » Youssouf Koné, chef de mission du CICR en Haïti. Dans le même temps, l’accès humanitaire aux populations vivant dans des zones affectées par la violence armée continue d’être très difficile, voire quasi impossible. L’épidémie de choléra fait empirer la situation de milliers de personnes et se propage également dans les prisons du pays.

En europe dans le Vieux continent jadis en paix , la crise Russo -Ukrainienne bat son plein, les Russes accusent l’Ukraine d’intégrer l’OTAN au mépris des accords passés lors du démantèlement de l’Ex Urss, l’ukraine de son coté s’offusque de l’agression de la Fédération de Russie contre un Etat souverain. En tout cas le monde est à feu et à sang. Partout, il y a mort et désolation avec la conséquence des catastrophes humanitaires. C’est le lieu de saluer l’action des organisation humanitaires comme le HCR, CICR ou encore les ONG comme Action 237 Suisse qui ont pris à contre pieds certaines ONGS dans le fait , qu’elle vient en soutien aux institutions pour des Etats africains forts susceptibles de mieux protéger leurs citoyens et éviter au maximum des crises de grande amplitude. Ils ont mis en place un programme humanitaire au Cameroun sur la Reconstruction de Citoyenneté camerounaises dans les régions du Nord-Ouest et les Sud-Ouest, mais aussi sont l’une des ONG à reconnaitre le caractère terroriste des actions menées par les terroristes dans ces deux régions.     Vivement que plusieurs autres s’inspirent de cette démarche assez singulière.

 C. Noah 

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