Usa/Crise Anglophone : portrait apocalyptique du Cameroun !
Une note du congrès américain datée du 28 Septembre à l’endroit du Département américain de la sécurité intérieure indique une détérioration de la sécurité intérieure du Cameroun et a donné un avis de 6 régions sur 10« Ne pas voyager » pour les américains qui y vivent. Réalité ou pure fiction, Que cache réellement la crise anglophone ?
Le Congrès américain a émis une note à l’endroit du département américain dans le but d’accorder une prolongation et une nouvelle désignation de 18 mois au statut de protection temporaire (TPS) pour le Cameroun, qui expire le 7 décembre 2023. Le congrès américain motive cette demande par l’argumentaire selon lequel les conditions de sécurité se seraient littéralement détériorées de plus de 20% « Les Nations Unies estiment que 4,7 millions de personnes (soit une personne sur six) au Cameroun sont touchées, soit une augmentation de 20 pour cent par rapport à 2022. » peut-on lire de cette note traduite et relayée abondamment dans les réseaux sociaux. Pire encore, le département américain a lui-même aussi corsé la note par un descriptif apocalyptique digne d’un pays plongé dans le chaos total. « Dans son dernier rapport sur les droits de l’homme, le Département d’État a mis en lumière un ensemble inquiétant de « violations importantes des droits de l’homme ». Il s’agit notamment d’exécutions extrajudiciaires, de actes de torture commis par des groupes armés gouvernementaux et non étatiques, de détentions arbitraires et d’atteintes substantielles au droit de réunion pacifique et la liberté d’association, les obstacles à la capacité des citoyens de changer pacifiquement de gouvernement par le biais d’élections libres et équitables, la violence ethnique et la violence ciblée contre les membres de la communauté LGBTQ… » au-delà de l’objectif affiché des USA de protéger certains camerounais qui résident sur son sol et qui sont pour beaucoup financiers des crimes et horreurs dans les régions anglophones du Cameroun, il y a une raison qui justifie amplement cette mauvaise publicité que certaines institutions américaines font à l’encontre du Cameroun.
Entre autre raison, les USA et plusieurs pays occidentaux agissent dans le sens d’une implosion sociale au Cameroun, tout d’abord parce que la longévité du Président Camerounais au pouvoir est un frein pour leur affaire. Les chiffres en disent long les USA sont pratiquement le 15ème ou dans le 20ème rang du partenariat économique avec le pays de Paul Biya, la France jadis considéré comme puissance tutélaire a vu ses parts dégringoler de 50% à 9.6%. Ce n’est pas tout la politique internationale du Cameroun axé entre autre sur la neutralité n’arrange pas beaucoup l’Occident dans sa quête pour l’uni polarité du monde. Outre ces aspects géostratégiques, il y a la question de la pénalisation de l’homosexualité au Cameroun que l’Occident essaie de promouvoir par le biais des émissions que leurs bouquets diffusent en destination du Cameroun. A ce propos le gouvernement a sommé ces opérateurs de stopper cette propagande LGBT. Mais les USA ont poussé le bouchon plus loin en imposant au Cameroun un diplomate Gay alors même que le Cameroun criminalise cette pratique inconfortable pour ses coutumes et traditions fondement de son essence en tant que Nation. Le Cameroun n’est pas une destination dangereuse. La criminalité est plus importante aux USA qu’au Cameroun et pourtant le pays de Paul Biya ne considère pas le pays de l’Oncle Sam comme étant une destination dangereuse. Ceci étant, il y a un vent de liberté qui souffle dans le continent. Ce vent a pris son épart au Cameroun depuis 2020 année d’échec des accords dit spéciaux et ce vent se propage dans toute l’Afrique. Les Africains en général et le Cameroun en particulier comptent rester maitre de leur destin et le monde qu’on le veuille ou pas est désormais multipolaire et cela ipso facto fait taire toute forme de puissance ou de suprématie d’une culture sur une autre.
Simon Metsengue
