Yaoundé -Douala: C’ est qui l’ Ordure!
Les rues de Douala et Yaoundé jonchent d’ordures . Mais qui salient ces rues ? Pourquoi seulement Yaoundé et Douala ?
Yaoundé ville aux 7 collines et capitale politique du Cameroun ainsi que Douala sa consoeur du Littoral sont plongées dans la saleté. Les immondices d’ordures ménagères étouffent les habitants des deux plus grandes villes du pays . D’une rue à une autre, mouches , asticots et odeurs fortes se donnent la main pour exister à côté des cylindrés de luxe aux combien nombreux que la grande élite administrative, politique et économique utilise pour exhiber son bien – être social. Seulement l’ atmosphère suffoque .
Là où on a glissé
Les habitants des deux grandes métropoles du pays collectent leurs ordures ménagères dans leurs résidences . Entre plastiques et autres objets non biodégradables et les déchets biodégradables tout est mélangé pour être versé sur un bac à ordure non loin du domicile. Lorsque celui-ci est plein , ils déposent sur le trottoir ou versent dans les rigoles pour juste les éloigner de leur domicile. Tanpis si ces ordures vont plus tard boucher ces rigoles et fissurer la chaussée par la suite . Entre temps, une , deux , 3 personnes et c’ est tout le coin qui viendra déposer les ordures jusqu’à gagner la chaussée.
Les patriotes du buzz et le bon coupable !
Après cette étape, une autre catégorie de Camerounais avides de gloire et de célébrités va prendre le relais dans les réseaux sociaux. Certains vont se filmer à côté des immondices d’ordures et balancer dans les réseaux sociaux pour faire le buzz en pointant un doigt accusateur aux mairies de ville , d’autres iront plus loin : ils vont dresser une table à côté des tas d’ immondices d’ordures et vont faire des vidéos pour le buzz . Avec la rengaine habituelle. ” 43 ans dans les ordures ” Paul Biya doit partir. Il n’ a rien fait . Les gens volent l’ argent en centaines de milliards alors qu’ avec seulement quelques dizaines de millions notre ville serait propre…. Un jargon qui est devenu le credo de ces chantres du sophisme politique.
Qu’est ce qui fait problème ?
Le problème de Yaoundé et Douala réside dans le comportement de la plus part de ses habitants. Ils n’ ont aucune culture de la propreté. Ils prennent les rues comme leur dépotoirs d’ordures. Et pourtant, pour cette minorité qui a une culture de la propreté de son environnement, préfèrent attendre la société qui collectent ces ordures dans les quartiers pour certains, pour d’ autres , ils trient les ordures biodégradables et les utilisent comme engrais dans les petits potagers qu’ils entretiennent dans un petit espace de leur jardin. Ceux- là ne font pas de bruit ni ne s’agitent . Ils sont plus préoccupés par ceux là qui polluent l’environnement commun. Yaoundé et Douala, dotée de très beaux ruisseaux et rivières qui refraichisent la plus part des quartiers sont aujourd’hui truffés d’ordures plastiques provoquant ainsi les inondations à la Poste Centrale ou encore à Nkolbisson pour ce qui est de Yaoundé , idem pour Bonadjo à Douala et autre Akwa .
Alors qui salient Yaoundé et Douala ? Est ce l’ ordre gouvernant ou alors ces adeptes de la saleté ?
La réponse est toute trouvée. Et pourtant, cette race de Camerounais là est de moins en moins présente en région où l’ on trouve de très belles villes, propres et bien organiser . Bamenda, ville du futur Camerounais, Garoua la belle cité du Sahel Camerounais, Maroua métropole des 3 frontières , Ngaoundere métropole Château d’eau du Cameroun, Buea la Grande Muraille du Char des Dieux, Limbé Grande ville Balnéaire Victoria , Kribi la métropole des plages chaudes , Bertoua la citadelle du Levant , Bafoussam , la Belle des Hauts Plateaux ou encore Ebolowa la Grande ville Boussole de la Croix du Sud . Comment les populations de ces villes font pour respecter leur environnement quand ceux de Yaoundé et Douala brillent pour la grande majorité dans une habitude de saleté légendaire ?
L ‘ État , Belle excuse, belle solution
Les mairies de Villes ne doivent pas se laisser entraîner dans ces agitations de masse . Ils se doivent de surtaxer la production d’ordure ainsi que la production d’ordures plastiques. Cela permettait de mieux payer la main d’oeuvre pour le tri des ordures non biodégradables et les séparer des produits biodégradables qui pourra aisément faire l’ objet d’une activité économique florissante dans la fabrication des engrais. Ce n’ est qu’à ce prix que l’ ordure va se transformer en Or Dur .
Simon Metsengue
